Au petit matin, je me penche en avant sur le seuil de la cour, je tords mon cou vers la lumière qui se demande si elle opte pour le bleu ; venus de je ne sais d'où des pépiements
Après la douche et pendant que passe le café, les roucoulements des gras pigeons qui investissent le ciel, les murs, les rues, s'affirment et effacent les petits chants.
Douche prise à une heure presque normale au lieu de laisser s'étirer la matinée, pour être à peu près présentable lors du coup de sonnette attendu... descendre vers un grand corps portant masque à bouton pour prendre les quatre petits sacs de plastique que, penché, il dépose sur le seuil, en échange d'une enveloppe et d'un chèque, d'un sourire à bouche nue et de souhaits pour le reste de sa journée...
dans une enveloppe une facture d'Orange pour une somme à payer avant le 24 avril... la remonter avec les sacs, vider ces derniers sur la paillasse de la cuisine, aller au bout de la rue poster le règlement de la note de téléphone.
Pour le reste...
Vais faire silence deux ou trois jours ou davantage, le temps de me rendre Brigitte plus estimable.
7 commentaires:
Gourmand votre poivron bicolore en choix d'asperge sous le regard bonhomme du fenouil.
et le clin d'oeil terreux des patates
en bref, une belle nature morte
destinée à continuer à me fabriquer trop de chair vivante
Vous avez déjà mis en pratique, avant la météo ce soir du professeur Salomon, la "bicolorisation" (virtuelle) en rouge et vert des nappes qui ne sont plus en carrés roses et blancs - style Vichy - comme dans les restaurants d'autrefois (ou dans les films de Chabrol)... ;-)
ah, comme je ne l'écoute pas, vous m'intriguez là (sourire)
Une photo
...
Quelques mots
et des milliers de chemins culinaires s'ouvrent dans l'esprit (ce qu'il en reste de pad trop confin) du lecteur.
Merci et bonne journée.
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