Départ avec une demi heure d'avance (erreur) sous un ciel qui commençait à penser bleu très vaguement, pour arriver à Rosmerta à quatorze heures, une demi-heure avec mon rendez-vous avec l'élève favori d'une bénévole à remplacer.
Attente sereine, gronder le peuple des nains qui enquiquinait un grand dont la décision de réviser une leçon de chimie faiblissait nettement, coup de téléphone de l'élève qui avait loupé son bus à Carpentras et annonçait son retard, expliquer au lecteur de chimie réprobateur que ce n'était pas si grave et, tant pis, entamer une discussion tout en essayant de sauver mon appareil photo, mettre ledit appareil en marche, le prêter à un minuscule garnement pour qu'il prenne en photo un chat, et rouspéter parce qu'il nous visait (découvrant la photo je décide de la garder puisque suis seule en cause et grimacière de surcroit ce qui m'est une leçon - perdue d'avance), récupérer l'appareil l'enfouir dans mon sac. Arrivée du carpentrassien... un peu moins de deux heures de français,
et comme mon faux petit-fils, majeur depuis hier, était arrivé, repartir avec lui en direction de la Fnac
nous arrêter devant un des étals de l'exposition de céramistes, des pièces très belles d'inspiration vaguement Chine des Hans et des bols selon la technique des Raku, comparer nos goûts ce qui a attirée la céramiste, la complimenter, prendre à la volée une image d'oeuvres moins satisfaisantes mais pas mal du tout à mon avis un peu plus loin, arriver devant la Fnac, constater qu'il avait oublié son masque, passer par l'antre pour en prendre un, repartir, chercher pour marquer l'entrée dans l'âge adulte (mais avec une aisance encore limitée dans la lecture) quelque chose qui le tente et le sorte un peu des petits livres pour gamine adolescente qu'il trouve je ne sais où, chercher aventures (et moi silencieusement Pessan que bien entendu ils n'avaient pas) et sortir bien classiquement avec « le Petit Prince » et « l'appel de la forêt » et « Martin Eden », plus un petit sac cadeau pas trop voyant (ce n'est pas son genre), adieux sur le trottoir et repartir bien vite parce que j'avais juste le temps de me changer pour aller au Théâtre des Halles... Mais là honteusement, en arrivant dans l'antre, une lassitude démesurée et cette question « as-tu vraiment envie d'aller voir/écouter « Je ne te pardonne pas (Harvey Weinstein) » de Pierre Notte ? » https://www.theatredeshalles.com/pieces/je-te-pardonne-harvey-weinstein/, méditer assez longtemps pour que la question ne se pose plus, me faire un thé... tirer un trait sur la journée.
13 commentaires:
Vous avez l'air en forme, merci pour ces nouvelles !
J'aime bien aussi la photo des vélos en amas... :-)
ah la police des vélos empruntés, rendus, pas rendus, réparés, perdus... toute une saga (dont heureusement une autre Brigitte est responsable)
(j’aime tout ce que je lis ici)
Mais, ma parole, vous rajeunissez ! L'automne vous sied bien.
cela prouve ton indulgence Christine, dit la sorcière en bleu
Godart, je rajeunis tellement que j'étais une loque le soir (mais on tire les lèvres pour maintenir le tout)
Ô ! comme j'aime cette note et la photo n°3
merci... en espérant que ce com arrive à destination :-)
Combien de cyclistes sont repartis à pied ? Fourrière ou cimetière, du gâchis, mais permet une belle image.
Pierre pas du tout fourrière ou gâchis ! c'es t le rangement moins anarchique qu'il y parait, de la trentaine des vélos des jeunes, vélos de récupération on fait ce qu'on peut, mais qui sont soignés et servent avec constance comme les quatre ou cinq trottinettes
Merci d'avoir démêlé les vélos. Une impression trompeuse.
il s'agit d'éviter les disputes (ils sont presque tous dans des lycées ou collèges hors rempart '(pour certains c'est d'ailleurs trop loin pour le vélo)
J'adore tes lunettes aussi graphiques que tes "vélos- tag" et le Petit Prince toujours apprécié de tant de générations
Arlette, Maria, la vieille sorcière vient de récupérer vos commentaires (Blogger exagère !) et vous remercie
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