commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, avril 02, 2025

Le vent en allé — ces visages, ces regards



Messire le vent

et son amie violence

ont abandonné

ont laissé petit souffle

et les variations du ciel




Trop de photos pardon — pour rétablir l’équilibre, recopie mon #6 de l’atelier de François Bon


ces visages, ces regard


Visages tant habités par le feu intérieur qui convulse les chairs les distend les contracte tant modelés par les tensions de ces forces qui les traverse qu’ils en sont marqués pour toujours affichant impunément l’esprit horrifié occupé de lui-même coupé des regards et du monde avec dans les yeux un éclair d’appel muet | le visage calme le léger sourire de celui-ci parmi eux et l’absence de ses yeux où se réfugie le dialogue interne et l’absence au monde extérieur.


Visage de ce corps de femme interrogatif dressé regard à la fois insistant et indifférent dans le visage rendu neutre par une attente distraite fixé sur le visage de l’homme au rictus à demi caché par le chandail dont ses deux mains crispées tordues remonte le col  pour se refuser se dissimuler paupières baissées dans  le refus de voir et d’être pénétré.


Les vieilles mains tordues en gros plan dressées devant le regard qui se laisse apercevoir guettant, les deux mains dont les doigts s’écartent, les deux mains qui retombent dévoilant le visage austère la peau parcheminée les chemins qui y ont creusé les pensées la bouche ouverte sur l’absence de sourire  les lèvres avalées et tordues le regard filtré entre les paupières sans cils dardé en se détournant sur le vide quelle part sur la droite.


Codicille : en feuilletant le livre « Asile » publié par publie.net texte de Maryse Hache (que vais relire ce soir je pense, mais que préférais laisser dormir le temps de tenter d’écrire) et photos de Tina Kazakhisvili

10 commentaires:

arlette a dit…

Violence des éléments en écho aux visages et regards qui eux ne se calmeront pas

Brigetoun a dit…

malheureuselent oui Atlette

jeandler a dit…

Le vent est ici toujours vif et froid même s'il souffle moins fort sur le Wisconsin.

Dominique Hasselmann a dit…

La rue de la Rappe devrait être jumelée avec le Quai de la Rapée à Paris… :-)

mémoire du silence a dit…

merci pour ce texte, fort et beau qui me ramène au temps de ma vie professionnelle...

Brigetoun a dit…

Brigetoun
le Wisconsin ? alors ça va

Brigetoun a dit…

allons voir nos Madame le Maire pour le leur proposer

Brigetoun a dit…

merci Maria

r.t a dit…

Ce n'est pas trop de photos, car chacune est un regard présent. (il est vrai qu'on doit penser au fardeau des data-center). Et les mots qui les accompagnent sont la brise bienvenue.

Brigetoun a dit…

trop gentil