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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 12, 2025

12ème de juillet - achats matinaux, les Dactylos au Petit Louvre, pas de Delirious Night dans la cour du Lycée Saint-Joseph (sottise mienne) mais rumba congolaise à Saint-Martial

 


Un petit tour matinal pour courses alimentaires à Monoprix et nouveau réveil (l’ancien était mort et donc passablement inefficace) rue des Fourbisseurs…



trouvé en rentrant en démaillotant un Monde Diplomatique qui attendait depuis plusieurs jours sur ma table la petite enveloppe kraft contenant les fragments de la Source de Laurent Margantin


Déjeuné, vaqué dans l’antre et sur internet (albums à compléter), siesté lourdement et égoîstement 



avant de partir à temps pour être rue Saint Agricol dans la salle Van Gogh du Petit Louvre et assister aux Dactylos de Murray Schisgal dans l’adaptation de Laurent Terzieff, mise en scène d’Eric Chantelauze, interprétation Valentine Revel-Mouroz et Jérôme Rodriguez


Photo trouvée sur le site 

« Entre flirts de bureau et absurdité du monde du travail, ces dactylos tapent là où ça fait rire.

New-York.1964. Dans le bureau d’une petite société commerciale.

Nous retrouvons Paul, fraîchement engagé pour taper des adresses à la machine. Avec sa collègue Sylvia qui se plaît à lui apprendre le travail et les petites manies du patron, va se nouer au fil d’une vie qui défile en une journée, une relation particulière dans laquelle chacun va dévoiler ses ambitions, ses désirs, ses renoncements et ses amours. 

Avec des dialogues vifs et un humour mordant, cette comédie romantique et sociale, écrite par le scénariste du film « Tootsie » et adaptée par Laurent Terzieff, dépeint avec légèreté les rêves, les espoirs et les maladresses de ces employés de bureau. »

« L’Humanité » a écrit de cette version … une confiserie poivrée et acide. Pour moi j’acquiesce aux deux qualificatifs mais j’ajoute : bon texte, bonne adaptation bien entendu, bons acteurs et ne sais pourquoi suis restée en dehors.

Départ vers la Cour du lycée Saint-Joseph où j’ai surtout de très bons souvenirs pour assister à « Delirious Night » de Miette Ingvarsten pour la chorégraphie, sur une musique de   Will Guthrie et des textes d’elle et de GRLwood, Romy Lightman, Sari Lightman (avec juste une petite grimace : place assez haute et pas au bord d’une circulation) - départ sans grand espoir à cause d’une mousse sottise mienne, le spectacle étant classiquement à 22 heures, j’avais calculé qu’il me fallait trois quart d’heures pour y aller sans précipitation et suis partie à 21 heures 45 au lieu de 21 heures 15… suis tout de même partie en fonçant prête à renverser tout sur mon passage mais il m’aurait ma qu » 10 minutes… je pose tout de même ici la photo de Christophe Raynaud de L âge et le texte du programme (j’avais même fait un copié/collé d’un entretien avec Miette Ingvarsten que je supprime)

Photo Christophe Raynaud de Lage

« La nuit invite à la fête. Libérée des règles et des codes qui régissent le jour, elle se présente comme un monde enivrant, rempli de désirs et de dangers. Delirious Night de Mette Ingvartsen se vit comme un rituel, inspiré des manies dansantes du Moyen Âge, des carnavals, bals masqués et autres célébrations qui suspendent l’ordre social. La chorégraphe danoise observe son époque et la façon dont les corps réagissent aux temps de crise. Sur scène, neuf hommes et femmes s’abandonnent à une nuit délirante de musique et de danse, habitant cet espace alternatif où faire communauté devient possible. Leurs corps confrontés à l’excès et à la frénésie collective oscillent entre la joie et la tristesse, l’hédonisme et l’exorcisme, la norme et la résistance. »


Au moment où je commençais a admettre que la cause était inespérée malgré mes efforts suis passée devant Saint Martial et j’ai vu que s’y donnait à 22 heures 05 « le chemin de la rumba » un spectacle de rumba congolaise`et après hésitation ai choisi cette sécurité.


« Le spectacle commence avec une légende fondatrice congolaise : la création d’un être androgyne voulant connaître le bien et le mal et qui se retrouve segmenté en deux êtres distincts : l’Homme et la Femme. Ils implorent alors le pardon du créateur pour retrouver leur corps d’avant. Silence.

Affligés par ce silence, ils créent la danse « Kumba » qui veut dire nombril. Cette danse effrénée est bientôt spoliée, change de pays et change de nom : « Kumba » devient « Rumba ». Après plusieurs transformations, elle retrouve son pays d’origine le Congo.

Cette nouvelle création du chorégraphe Didier Mukalayi est un travail de partage et d’échanges avec  différents danseurs du Kinshasa, repérés lors d’un festival dénommé Sidance. La collaboration a également intéressé un autre chorégraphe de RDC Didier Ediho. »


Et j’en suis sortie toute joyeuse grâce à leur danse, le façon de nous inclure, une sympathie grande pour eux (détail non déterminant mais qui ajoutait une touche d’agrément : ma place au premier rang)

5 commentaires:

Arlette A a dit…

Rien de mieux que la musique rythmée pour donner des ailes et coeur joyeux Merci pour les détails

Brigetoun a dit…

et merci grand pour ton passage Arlette

Dominique Hasselmann a dit…

Il y avait donc "de la rumba dans l'air"… tant mieux ! :-)

Brigetoun a dit…

mais pas n'importe quelle rumba... congolaise

mémoire du silence a dit…

Je viens de signer une pétition des salariés du Festival d’Avignon et du Off — artistes, techniciens, personnels administratifs et d’accueil — qui refusent la venue de Rachida Dati dans leurs lieux de travail.