M'en suis allée matin vers le marché rue Carnot, pour faire un tour et surtout pour acheter un sac plus grand que le très petit qui me sers quand me limite à un spectacle ou que j'ai un panier... sac que je tenais à acheter à une jeune femme sympatique (fait et ce n'est pas une réussite, il n'est pas rès pratique mais tant pis).. ai continué, acheté un pain de maïs et me suis offert une barquette de paëlla aux fruits de mer bien trop abondante malgré ma demande... en suis venue à bout cependant) puis aux Halles pour ma photo de fleurs rituelles et une petite tarte provençale pour demain, et suis revenue vers l'antre en m'offrant au passage une orange pressée (desséchée étais)
Avant une courte sieste j'avais voulu acheter sur internet un billet pour un spectacle à 18 heures 30 au Théâtre des Halles mais j'ai mal surveillé mes doigts et acheté un billet pour le 19 juillet, me suis injuriée et puis comme le spectacle que j'avais envisagé de voir chez Golovine en début d'après-midi ne m'emballait pas, m'en suis allée vers ce cher théâtre des halles pour voir « Kevin » l'un des deux spectacles programmés à 16 heures 15 (celui qui se donnait dans la grande salle du chapitre... j'ai eu de la chance il ne restait que quelques places... mais j'ai eu droit au premier rang) spectacle conçu et interprété par Arnaud Hoedt et Jérôme Piron
photo Van Belle – WBI
« Quand on a demandé aux scientifiques « à quoi sert l’école ? », ils nous ont tous répondu un truc différent. Mais quand on leur a demandé « à qui sert l’école ? », ils étaient tous d’accord : « l’égalité des chances en France et en Belgique, ça n’a pas du tout fonctionné ». On ne parlera donc pas des profs et des directions engagés, des parents impliqués et des élèves inspirants. On parlera de Kévin. Parce que l’école, pour Kévin, ça n’a pas du tout marché. Après avoir décomposé, analysé et désacralisé l’orthographe dans La convivialité, Arnaud et Jérôme s’attaquent à l’école. Ils jettent un regard naïf mais documenté sur ses fondements, ses valeurs et ses enjeux. »
On sait, on déplore, on ne se satisfait pas du classement de l'école française parmi les championnes de l'inégalité mais on rit beaucoup (et il y a un petit jeu occupant le public avec bonne humeur même par ceux qui sont ordinairement rétifs à ce genre de chose, pour créer une respiration.
Ai choisi, sans préméditation, un peu pour marcher librement, le chemin de retour qui me faisait passer par la rue Figuière juste dix minutes avant le début d'un spectacle au Figuier pourpre, « Quelque part dans cette vie » texte d'Israel Horovitz adapté par Jean-Loup Dabadie, interprété par Charlotte Auberget et Jean Bacon dans une mise en scène d'Hervé Deschamps... me suis laissée tenter... ai eu juste le temps d'un coup d'oeil à l'exposition en cours de Charlotte His « Frida Kahlo miroir de mon âme »
photo du site
« Une petite maison de campagne… C’est là que vit, seul, un ancien professeur de musique ; Jacob Brackish n’a pour compagnie que sa radio et sa collection de disques. Son monde bien rangé va voler en éclat quand, contraint par la maladie, il doit engager une employée de maison. Kathleen, une jeune femme naïve, débarque alors dans sa vie. Mais cette rencontre n’est pas due au hasard : Kathleen vient régler ses comptes avec le vieil homme. « Quelque part dans cette vie » est une pièce riche en émotions où s’affrontent avec force, humour et tendresse, deux personnalités déchirées. »
Rentrée dans l'antre, ayant aimé cela, j'ai préparé et mis en ligne tout ce qui précède avec moult difficultés, j'ai ordonné à carcasse de se dénouer un peu, voulais faire un petit tour sur internet quand j'ai vu tout à coup l'heure et suis partie en panique, sans me changer bien entendu mais oubliant en outre mon appareil vers la cour d'honneur
Juste le temps de grimper jusqu'au gradin H (mieux que le S de Nôt) pour voir et surtout écouter « reEncanto » les deux heures de concert de Mayra Andrade (que ne connnaissais pas)
« Pour la première fois dans la Cour d’honneur du palais des Papes, Mayra Andrade invite à (ré)entendre certaines de ses plus belles chansons et compositions, cueillies dans l’ensemble de sa discographie, de Navega (2006) à Manga (2019).
Voici l'occasion unique de redécouvrir un répertoire arrangé avec délicatesse et le guitariste acoustique capverdien Djodje Almeida. Avec « reEncanto », l'artiste signe un retour aux sources. Celle qui a fait ses débuts au Cap-Vert à tout juste quinze ans, chantant et composant à la guitare, décline ses textes en créole capverdien, en français, en portugais ou en anglais, autant d'influences qu'elle revendique et qui font d'elle une citoyenne du monde. »
Une belle voix souple, du charme, du métier … j'ai aimé, aurais autant aimé que ce soit un peu plus court.
6 commentaires:
Vu qu'il y avait un Keévin Vauquelin dans le Tour de France. Il va réhabiliter ce prénom… ;-)
Kevin
et même avec un accent aigu : Kévin.
ah j'ignorais.... mais va le laisser socalement marqué (sourire un peu de travers mais joyeux pour lui)
mes yeux avaient traduit automatiquement et je n'avais pas remarqué
un accent vraiment ? j''apprends
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