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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juillet 21, 2025

21ème de juillet – Brancheart dans le jardin de Calvet – Dans la farine invisible de l'air au théâtre de l'Oulle (La Factory) – Derniers feux dans la cour du lycée Saint-Joseph

 


M'en suis allée matin vers le Musée Calvet pour assister dans son jardin à la dernière des lectures du cycle Rfi de cette année, « Brancheart » de Wael Kadour, traduit par Simon Dubois, dirigé par Leyla-Claire Rabih, interprêté par Yara Bou Nassar, Elie Youssef et Leyla-Claire Rabih (didascalies)


« « Brancheart » est une histoire d'exil, celle d'Aline une réfugiée syrienne récemment instalée en France dont le quotidien va être bouleversé par une rumeur. Son ancien bourreau a fui le pays et est devenu un réfugié, comme elle.

En proie aux délires causés par son passé traumatique, Aline doit trouver une nouvelle réalité à sa vie. Elle se plonge dans l'écriture de son histoire, mais peu à peu, les frontières entre réalité et fiction se brouillent. »

« Né en Syrie en 1981, Wael Kadour est dramaturge, metteur en scène. Diplômé de l'Institut d'Art Dramatique de Damas, il est collaborateur artistique et littérare pour des projets en Syrie, en Jordanie et au Liban . Réfugié à Paris depuis 2016, il crée début 2019 son dernier texte co-mis en scène par Mohamed Al Rashi, Chronique d'une ville qu'on croit connaître et en 2025 il crée « Brancheart » en arabe au Théâtre de Choisy-le-Roi. »

Bien aimé cette indécison, bien aimé que jamais le pathos n'effe-leure, bien aimé l'interprétation...


et m'en suis revenue vers l'antre. Déjeuner lentement, soins égoïstes à carcasse, enregistrement photos de la veille sur instagram, facebook et le dossier google du festival 2025... un peu avancé dans celui de 2024..


et puis j'ai traversé ma place evers 17 heures 10 pour aller au Théâttre de l'Oulle voir à 17 heires 25 « Dans la farine invisible de l'air » avec Hélène de Bissy, Laurence Dubard de Gaillarbois, Nathalie Galoppin, Eve Jouret, Sandrine le Métayer dans une mise en scène de Sandrine le Métayer, parce que l'heure me convenait et parce que d'après le résumé sur le site du théâtre j'avaus un bon pressentiment... et ne m'étais pas trtompée, c'est drôle, tendtre avec des riens, et sans raison on les aime toutes (sauf une qui joue l'enquiquineuse) ces clownesses... La création musicale est de Fixi je me demande s'il a tenu compte de la musique des sons des objets et de leurs voix, l'ensemble étant, violent ou doux, hautement musical.


Photo provenant du site du théâtre

« Cinq clowns enfarinés traversent la vie, dérisoires face à l'immensité de l'espace et du temps. Leurs péripéties révèlent une vie enfouie, joyeuse et chaotique, où surgissent un monde ébouriffé et des éclats d'enfance insoupçonnés. « Dans la farine invisible de l'air », c'est une bande de clowns aux pieds dans la farine et la tête dans l'air, ou peut-être bien l'inverse. Une dinguerie poétique, où les corps et les objets dansent entre le tangible et l'imaginaire. »


Petit tour internet, rangement dans l'antre et préparation souper et squelette du billet pour le retour du spectacle du soir, au continué surtout l'écoute des vidéos de « La Comédie Française au Collège de France - 2024-2025 » (un régal) et m'en suis allée, malgré le risque d'annulation annoncé à 17 heures, la décision devant être prise au dernier momentn, vers la Cour du Lycée Saint-Joseph pour assister (au premier rang, chance!) à « Derniers Feux » de Némo Flouret (conception), avec une scénographie de Philippe Quesne, interprêtes : Calvin Carrier, Némo Flouret, Rafa Galdino, Tessa Hall, Philomène Jander, Per-Anders Kraudy Solli, Jean Lemersre, Rubén Orio, Susana Santos Silva, Sophie Sénécaut, Wan-Lun Yu... et en effet il n'était pas question d'orage !

photo Christophe Raynaud de Lage

« Le feu d'artifie fascine par son ambivalence. Sa détonation évoque autant la fête que la guerre. Il rassemble autant qu'il surprend et mêle la frayeur à l'excitation. S'inspirant des images qu'il entraîne avec lui et des souvenirs tout droit sortis de la mémoire collective, « Derniers Feux » s'intéresse à l'instant qui précède l'explosion, ce temps suspendu dont émergent les rêves. Entouré de danseurs et de danseuses, de musiciennes et de msiciens, Némo Flouret convoque ce trouble, cette zone grise, battue par des vents contraires, capturant toute la beauté de la pyrotechnie : attente, anticipation, espoir, frustration, souffle coupé... Au son des trompettes, de mélodie et de rythmes cassés, leurs danses persistantes et continues exaltent le présent, comme si ce spectacle qu'elles et ils construisent en bricolant, était le dernier, indéfiniment. »


Dans l'entretien entre Némo Flouret et Vanessa Assse qui figure sur le petit programme de salle je relève ce passage :

« Et si nous faisions ensemble un ultime spectacle, à quoi pourrait-il ressembler ? Ces dix performeurs et performeuses réunis autour de moi dansent, jouent de la musique, montent et démontent la scénographie. Tous sont techniciens, performeurs, spectateurs. Ils sont toujours en mouvement. La danse est tellement centrale que nous l'oublions presque : elle est un mode d'existence, le liant des images qui apparaissent et disparaissent. Une autre source d'inspiration de « Derniers Feux » est la façon dont Fellini évoque son art dans les films « Huit et demi » et « L'Intervista ». Il parle de ses doutes, d'un groupe de personnes qui se réunit pour donner vie à des rêves et des cauchemars, en faisant face au vide avec l'imaginaire. Une mise en abyme du cinéma, un film dans le film. « Deniers Feux » est un spectcle sur la création d'un spectacle. » Et nous sommes fascinés, yeux errants cueillant des images en mouvement, des idées... et ravis. Public enchanté.

4 commentaires:

Miche a dit…

Oh la photo des boules !

Dominique Hasselmann a dit…

Dans les "Derniers feux", il faudrait intégrer les tirs de mortiers… :-)

mémoire du silence a dit…

Une journée bien remplie... :-)
et toujours Jean-Michel Othoniel au rendez-vous
merci

cjeanney a dit…

Oh que c’est bien tout ça ! (et l’apparition de clowns me fait toujours penser à Maryse et à sa pratique si forte et délicate à la fois) (j’ajoute (entre nous) que mon petit dernier qui est grand (et jeune étudiant) est en route pour avignon (en stop) (possible qu’il arrive un peu tard, mais le voyage c’est bien aussi) (et parce qu’avant de partir il pensait qu’avignon n’était pas spécialement une belle ville, pour rétablir la vérité, je lui ai montré Paumée :-)))