vers le théâtre des Halles (où, curieusement, de façon déroutante | dois m’y faire | je me sens maintenant moins « chez moi ») pour ouvrir, rituellement mon festival par une des pièces qui s’y donnent à 11 heures, celle de la chapelle,
« M, un amour suprême » (photo copyright Philippe de Pierpont) - texte de mise en scène Gustavo Giacosa - musique interprétée sur scène par Fausto Ferraiulo -
« Après Nannetti, le colonel astral et Giovanni !… en attendant la bombe, Gustavo Giacosa dessine sur scène un nouveau portrait, celui de Melina Riccio, dite M., une femme guidée par une mission, celle de reconstruire le Paradis sur Terre.
M., par ses interventions artistiques dans les villes où elle passe – chansons, poésie, graffiti, broderies – espère sauver la nature et l’humanité de la destruction. Elle veut « recoudre le monde ». Gustavo Giacosa a recueilli et archivé pas-à-pas les traces fragiles laissées par cette artiste d’art brut pour en faire un spectacle librement inspiré de leur rencontre et de leur relation. »
(bandes annonces disponibles en cliquant sur la page https://www.theatredeshalles.com/pieces/m-un-amour-supreme-2/ )
Ai reconnu des travers (ah les vernissages d’art moderne disrupteur), en ai souri, ai été émue etc.. mais finalement étais légèrement déçue (carcasse doit porter une part de responsabilité)
En sortant ai traversé les halles dont suis ressortie avec des carottes, des patates douces, un bulbe de fenouil, deux pains différents … ai oublié le poisson, tant pis
Et déjà bien chargée me suis dirigée vers le marché de la rue Carnot pour y acheter un panier d’osier rectangulaire et un petit sac en ficelle à porter en bandoulière pour être moins encombrante dans la vie hors marché…
Retour comme pouvais, hissé le tout en deux étapes dans l’antre, déjeuner léger, sieston lourd, écouté la dernière leçon de François Héran au Collège de France etc…
et départ, très en avance, ce qui m’a amenée après avoir fait traîner autant que pouvais une orange pressée chez Barreta, à tourner en rond puis à feuilleter comme pouvais sans lunette (n’avais pris que le petit sac en ficelle) le gros catalogue du off ce qui m’a permis un premier repérage dans les théâtres amis ou non, et de constater que n’aurais pas droit cette année à un spectacle taïwanais ni à la Condition des soies ni en aucun autre lieu (peut-être sont ils interdits de sortie) ce qui me désole… très en avance donc pour aller à la Chapelle des Antonins (comme Utopia et la Maison de la poésie)
à « Pas assez noire » de Djinda Kane, spectacle qu’elle interprète, mis en scène par elle et Luca Stefanini
« Métisse franco-sénégalaise, fruit de l’union d’une mère juive ashkénaze et d’un père musulman, elle a toujours évolué à cheval entre deux mondes, deux cultures, parfois sans se sentir pleinement appartenir à l’un ou à l’autre. Ce spectacle est le miroir de cette quête identitaire, de Dakar à Paris.
Par le biais d’une écriture drôle, irrévérencieuse et pleine de fantaisie, Djinda incarne une galerie de personnages hauts en couleur, qui ont façonné son parcours familial, professionnel et sentimental.
« Pas assez noire » est une ode à la diversité. Une invitation à repenser les normes et à embrasser la pluralité des identités, tout en portant un message puissant pour toutes les femmes, artistes ou spectatrices.
que j’ai aimé, vraiment, pour son humour et sa sensibilité.
2 commentaires:
Avec votre photo de melons durant le début du Festival, j'imagine une pièce en "off", quelques étals de marché sur la scène, "Qui veut mes tomates à 50 centimes le kilo ?" et autres apostrophes… Un éphèbe en costume cintré arrive et dit :"La mise en scène était de Gabriel Attal et le titre de cette comédie : "Les Jeunes en marché" !" Durée du spectalce : un seul jour à Paris, hier, au Cirque d'été. ;-)
ce serait certainement très bien et j'admire votre talent d'auteur.... je me demande tout de même si je demanderais l'exolication... bon je sais qui est Attal, enfin en gros, mais pour le reste (sourire)
Enregistrer un commentaire