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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, mai 23, 2008

Et derrière la porte (du 16 mai http://brigetoun.blogspot.com/2008/05/joyeuse-affluence-du-peuple-adolescent.html ), il y avait Alphonse, des assauts de scrupules et des mot vibrants pour persuader, si ostensiblement, obstinément, résolument qu’ils n’étaient que mots, arguments, masquant, comme par un camouflage affiché, leur sincérité réelle.
Un peu plus tard, il y a eu le père Castelle, un rapide regard scrutateur, une voix qui accueillait, et Julie s‘est retrouvée dans la rue, un peu étourdie,légèrement perplexe quant à la possibilité de l’avenir qu’ils lui avaient raconté, décidée à faire confiance.

Et moi, je suis partie, dans la lumière du soir, vers le théâtre des Halles, et un spectacle d’Alain Timar « Je veux qu’on me parle », sous-titré »voyage au pays de Calaferte » à partir de pièces courtes et de passages d’autres écrits : Droit de cité - requiem des innocents - septentrion - l’homme vivant - carnets - black-out - clap - un riche, trois pauvres - pièces intimistes - poèmes… qui sera repris dans le off
« ….A travers une histoire où l' humour noir le dispute à la dérision, au sarcasme, au blasphème, à l'autodérision, mais aussi à la fraternité et au sourire empathique , ces trois frères humains comme aurait dit Albert Cohen, vont jouer devant nous la comédie et la tragédie de la vie.
Cette révolte, ce jeu avec les mots de Calaferte, cette quête constante d'une spiritualité dont l'absence actuelle laisse le monde et l'homme dans le désarroi et l'obscurité provoquera chez le spectateur le rire à la fois libérateur et gêné, interrogatif et inquiet, pris au piège du miroir lucide et sans complaisance que lui tendent dans un étrange effet d'écho et de résonance Calaferte et Kafka…. »
dit le texte de présentation de Patrice Delbourg

un cercle, comme une arène de cirque, d’herbe artificielle, un puis des rideaux rouges frangés d’or sur des portants, une bande son un peu bastringue (assez, très, épatante), trois bons comédiens et trois poupées quand besoin est.
Au début un public réagissant peu, freiné dans l’acceptation simple du comique par le statut de l’auteur - tristesse comique de nos pauvres vies qui crée le lien - farce, rapidité, et avec le rire le sens vient - et par touches un texte très fort - quelques baisses de tension tout de même - et une belle dérision - et puis dans la présentation, cette citation de Calaferte qui ne peut que me plaire
« Jamais je n’ai su m’installer dans la vie.
Toujours assis de guingois,
Comme sur le bras d’un fauteuil,
Prêt à me lever, à partir »

7 commentaires:

tanette a dit…

Je n'ai aucun mérite pour le montage, tape seulement www.kizoa.fr/ et laisse toi guider. Par contre j'envie ton bougainvillée...ici il ne résiste pas en hiver...

Rom a dit…

Au jeu des 7 familles, je crains fort de gagner.Ne me manque qu'une carte,dans la famille... j'ai peur de demander l'amer et de la recevoir d'une gare.

FalconHill a dit…

Joli aujourd'hui. Bonne journée

micheline a dit…

"requiem des innocents "
c'est moi qui suis paumée!!!

Brigetoun a dit…

une liste d'oeuvres mises à contribution pour le spectacle

Anonyme a dit…

Cela devait être, en effet, un spectacle très intéressant, avec le sans doute excellent Alain Timar (que j'avoue ne point connaitre). Très belle citation de Louis Calaferte, en effet.

Bref, une nouvelle fois, billet d'excellente facture.

Anonyme a dit…

Je préfère les bras d'un fauteuil pour m'asseoir plutôt que de ma retrouver assis entre deux chaises. Faut voir!