commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juin 05, 2008

Un vent pas très fort, assez tout de même pour continuer les dégâts de la pluie et arracher un peu plus les fleurs du bougainvillier, nous a ramené le ciel bleu. Oublié mon jugement sur les femmes âgées qui montrent le haut de leur bras et partie bras nus pour des attentes à la poste, Franprix, le teinturier, le vendeur de boisson fraîche. Un mercredi après-midi, augmenté de tous les oisifs que la pluie avait cloîtrés. Mais la verdure baigne dans la joie, et a totalement englouti l’un des lions de la maison de Jean Vilar, qui ne peut être reconnu que par déduction - exercice minimal de logique.
Mercredi matin, sans courage, soigné mon dégoût de la marche avec la bande d’Angélique-Marie (toujours si honneur leur faites de vouloir comprendre qui est qui : http://brigetoun-romandegare.blogspot.com/ )
photo empruntée à petite soeur,
Angélique-Marie entre à grand pas, enlève sa capote, secoue ses anglaises, s'étale sur un fauteuil, souriant de tout son visage
- mes amies, j’ai des nouvelles
et puis les regarde, toutes les deux, debout, un peu figées, réalise qu’elle a interrompu quelque chose, et, brusque :
- que se passe-t-il ?
Anne-Françoise en s’asseyant :
- oh ! Rien qui vous intéresse. Julie Quersaint se marie et me quitte
- tiens ! Et contre qui ?
- le fils Castelle
- je croyais qu’il était voué au souvenir de son envie d’être amoureux de Cécile. Tant mieux…. C’est d’elle que me viennent les nouvelles.
Et se tournant vers Aurélie :
- je pense que vous êtes au courant
- Maurice a écrit à son père.
Angélique-Marie tend à Anne-Françoise la lettre de Cécile
- je vous ai amené la lettre de votre filleule
Un ton en dessous : «elle me dit de vous la montrer. Je crois, ma foi, que vous êtes aussi ou plus proche d’elle que moi, et que les détails qu’elle donne sur son retour et ses sentiments face à l’accueil de la société qu’elle retrouvait vous sont destinés, comme à moi la relation de ses réactions. »
Pendanr qu’Anne-Françoise après un « voulez-vous m’excuser » à l’adresse d’Aurélie, se plonge dans la lettre, les deux autres commentent.
- je sais que Maurice est très intéressé, plutôt excité, par ce nouveau rôle
- et qu’il est soulagé d’emmener sa famille
- je suis tout de même inquiète pour votre fille et le petit Valentin. Le climat de la cote languedocienne, les moustiques… c’est justement pour étudier les moyens d’assainir la région qu’il rejoint cette équipe.
- bah ! S’ils s’installent à Narbonne… Je vais écrire ce soir.J’aimerais les rejoindre.
Et Anne-Françoise, au milieu de sa lecture :
- savez-vous qu’elle est bien digne de vous.
- oui ?
- charmante, si jeune, et si habile - et réalisant qu’elle risque d’être légèrement offensante - pardonnez-moi, c’est un compliment et je suis heureuse qu’elle ait hérité de votre force. Ma chérie, reconnaissez que… - elle reprend sa lecture
- peut-être. J’aimerais tout de même qu’elle accepte que je l’aide. Ce déménagement en ce moment
Aurélie hoche la tête
- notre prochain petit enfant…
Ses les yeux brillent, avec un peu de malice
- oh je sais ce que vous pensez toutes les deux, mais je vais lui promettre que toutes les décisions lui reviendront. Je me bornerai à l’aider, la servir si l’on veut.
Un silence.
Désolée, mais je me suis amusée - un peu moins en suivant les débats à l'assemblée quoique : le coté croquignolet de certaines mesures pourrait être drole, dans l'absolu

9 commentaires:

Rosie a dit…

Bon le beau est enfin de retour dans ton coin de pays. Ici encore un peu frisquet mais le soleil est là. Nous sommes en retard d'un mois sur la température, car l'hiver a tardé à partir cette année et il a été très rigoureux, les arbres s'en ressentent.

Belle ballade en ville.

Merci pour la suite de Roman de Gare, je suis attentivement les déroulements qui défilent au jour le jour.

Bon jeudi et bisous xxxxx

FalconHill a dit…

Elles sont belles ces photos : peut être le ciel bleu, ça change tout.

Bonne journée à toi

micheline a dit…

qui a dit:
"peut-être le bonheur n'est-il que dans les gares"

ou dans les "romans de gare"...?

Anonyme a dit…

J'aime ce lion de Vilar se dessinant sous la verdure...Je le devine, en camouflé.

"Notre prochain petit enfant", celui porté sur le dos de "ta terre" d'hier? N'y aurait-il pas avantage à établir un rapport entre tes personnages et les oeuvres de tes mains?

Anonyme a dit…

Rachida ne vaut pas un roman de gare, ni même la place qu'elle a, je pense à elle comme tu cites l'assemblée !

tanette a dit…

Ici pas encore l'occasion de partir bras nus, mais plutôt deux manches dans les bras (je n'en ai jamais autant porté cet hiver...)

Anonyme a dit…

Bonjour chère Brigitte,

Le bleu attire toujours, d'autant mieux qu'en ce moment, il semblait nous abandonner...
Après les couleurs et les choses, j'ai retenu qqs uns de tes mots:
Narbonne, et gare.
Je commence par le deuxième, pourquoi? Tout simplement, et pas comme dans un roman, mais professionnellement, j'y ai passé plus de 37 années de ma vie. Quant à Narbonne, si elle me rappelle "le Fou chantant" Charles TRENET, mes parents y tinrent un commerce au n°38 ( qui n'existe plus car une rue l'a traversé ) de la rue du PONT, de 1942 vers 1949, avant de poursuivre à Béziers.
Salut à tes lecteurs, et bises.
Gilbert.

Brigetoun a dit…

une ville qui m'a joué un drole de tour. J'y ai été conçue.
bon je retourne à la valise

Muse a dit…

quel caractère cette Angélique-Marie! maîtresse-femme. Bonne soirée Brig.