
Pour une raison obscure j'avais une dent contre les journalistes cette nuit et j'ai repris cette sacarstique novel de la dernière période de James "les journalistes".
Et j'avais envie de tout noter, les jeunes fragiles et ambitieux, la préfiguration des paparazzis et leur connivence avec leurs sujets. Et finalement j'ai gardé un passage assez long qui ne correspond qu'à l'humaine passion pour la notoriété , j'aime la fluidité de son style : "Il était universel et omniprésent, commémoré, sous quelque rubrique fétide, dans chaque page de chaque publication chaque jour de chaque année, élément de chaque numéro digne de ce nom aussi tenace que le titre, la date et les tarifs de la publicité. Il venait toujours de faire quelque chose, ou était sur le point de faire quelque chose, autour de quoi s'amoncelaient les honneurs des annonces et, en fait, comme il était ainsi devenu inévitablement l'objet de nouvelles falacieuses, une moitié de chaque chronique qui lui était consacrée consistait apparemment en un démenti de l'autre moitié...Les Journaux, pris ensemble dans la gloire du siècle, étaient quoique superficiellement multiples, fondamentalement un". Du diable si je sais pourquoi je l'ai noté.

1 commentaire:
une fois de plus je ne vais pas être originale, mais j'ai bien compris pourquoi vous avez noté cet extrait de James puisque vous parliez de journalistes au départ... et pour continuer avec lui :
"« Un journaliste ne peut espérer faire du bien sans s'attirer une bonne dose de haine. »
[ Henry James ] - Un portrait de femme"
(j'en ai un dans ma famille très très proche, mon frère pour ne pas le nommer, et je dois avouer que parfois il m'agace franchement, mais chut....)
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