m'assoir l'après midi au soleil pour essayer de pondre quelque chose sur le sujet ou le mot prévu par Coïtus, cela va devenir ma ponctuation du septième jour. Hier en rentrant parce qu'il faisait trop chaud (bisque pour les nordistes) peu satisfaite de moi, je suis tombée sur le texte d'Elvirre et avant de renoncer découragée, je me suis dépêchée d'envoyer ce qui suit, à une faute d'orthographe près, dont le thème était :
le septième jour j'ai pris mon fils par un pan de lumière qu'il laissait traîner et je lui ai dit "basta, laisse cela et recueille tes forces". Il a pris le temps de regarder et a déclaré "je vois que cela est bon".
Je suis une bonne mère : et je n'ai pas voulu le contrarier. Et puis, j'ai bien aimé la lumière et l'ombre, l'eau et le firmament, les plantes, les animaux, même le temps .. enfin il est assez doué mon fils. Mais le sixième jour il a fait ces créatures, l'homme et la femme (il y a une fable qui court à ce sujet mais ce n'est qu'une seconde version), en prétendant qu'ils étaient à son image. Franchement j'étais assez vexée par la comparaison, l'ayant fait (et si vous dites que je n'existe pas moi-même, pourquoi mon fils ne m'aurait-il pas créée ?).
"Je les trouve un peu sous-dimensionnés et un peu nus, je te rappelle que tu as créé les saisons, ils vont avoir froid". Il m'a répondu qu'étant à son image et maîtres de tout, ils y pourvoiraient. Alors j'ai obtenu qu'il s'arrête et déguste son oeuvre, et ces créatures ont commencé à sous-créer des choses assez réussies ma foi : l'amour, la cuisine, des prières pour mon fils .. mais ils étaient cruels avec les animaux (qui le leur rendaient bien en ce temps là), ils ne se contentaient plus des plantes de mon fils ... et un jour ils ont inventé la guerre.
De nouveau j'ai dit "basta" et j'ai demandé un cadeau : qu'il leur soit ordonné de respecter le septième jour.