Détournements pour un thrène inutile
détournement d'une photo, ce cyprès étant provençal.
De Bassam Hajjar, cité par Darwich : "le cyprès n'est pas l'arbre mais le chagrin/ de l'arbre ; il n'a pas d'ombre car il/ n'est que l'ombre de l'art".
Mahmoud Darwich : "Le cyprès s'est brisé comme un minaret/ et il s'est endormi/au chemin sur l'ascèse de son ombre/ vert, sombre/ pareil à lui même".
Sahar Khalifa "l'impasse de Bab Essaha" "le soleil rougeoyait au dessus des oliviers. Les paysannes apeurées rejoignirent leurs sacs... Nouzha regardait les jeunes sauter de partout, attaquer d'un côté, bondir de l'autre, courir, s'élancer d'un rocher à un autre... Quelques minutes plus tard un premier jeune trébucha.."
Second détournement, car il ne s'agit pas là des autres hommes vivant sur la même terre, mais d'un envol sur la mer morte - Esther Orner : "le bruissement des ailes d'épouvante et le monde des profondeurs des eaux a ressuscité/ je suis éclaboussée de noir d'un bruit intense le dragon ouvre une gueule de feu des sentiments ténébreux/ noirceur hypnotique/ le calme vise et tire du noir".
Pour d'éventuels visiteurs, je suis désolée mais je ne pourrais accepter la plus légère trace de racisme - et ce qui arrive relèverait maintenant du droit et de la "communauté internationale" si elle n'était tétanisée et opposée à elle-même. Donc, selon un privilège que je m'accorde avec arrogance, no comment.
encore, pour notre faute, que nous faisons porter à d'autres - Pérec dans W ou le souvenir d'enfance : "Elle pensait que son titre de veuve de guerre lui éviterait tout ennui. Elle fut prise dans une rafle avec sa soeur, ma tante. Elle fut internée à Drancy le 23 janvier 1943, puis déportée le 11 février suivant"
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