parce que
la terre est basse, comme je le dis sottement,je suis vide comme le Ténéré.
O l'anniversaire de René Char (99 ans, je n'en reviens pas) c'était hier : "entre télescope et microscope, c'est là que nous sommes, en mer des tempêtes, au centre de l'écart, arc-boutés, cruels, opposants, hôtes indésirables" (trouvé sur http://poezibao.typepad.com)
ne sais pourquoi, j'ai aimé.
en très mineur, au pied de la lettre, j'incarnais un peu, hier soir à la section, les deux dernières possibilités.
Et pour finir de combler mon vide, petite hilarité passagère : Clément, aux députés, j'ai apporté "des questions à vos réponses".
8 commentaires:
Les aurait-il eu Brig ces 99 ans qui, il est vrai sont de plus en plus fréquents dans la masse ?
Personnellement je n'aimerais pas les atteindre et me permets de citer un extrait des "Feuillets d'Hypnos" parus en 1946 :
<< La vie commencerait par une explosion et finirait par un concordat ? C'est absurde. >>
Je suis tout autant que toi, et ce matin particulièrement : vide... Médecin et compagnie au programme... Demain sera une autre journée. Que la tienne d'aujourd'hui soit plus consistance que celle d'hier !
Bonjour Brigetoun.
Cette citation me fait penser à Pascal. Vous savez les deux infinis...
Vous avez perdu mon commentaire !! c'est pas sérieux !! :) l'autre mot était "sequins".
Sachez très chère que vous écrivez formidablement bien !!! avec une culture que je rêve d'avoir !!
Régalez-vous au théâtre !!
Merci de vos mots !!
Bises,
OLIVIER
j'ai retrouvé le commentaire, il était sur le billet de la veille, et j'y ai répondu pour sequins : peits miroirs ou trucs brillants cousus sur les vêtements du moins je crois. Et pour la culture : au point de vue chansons tu me bats largement
L'homme est capable de faire ce qu'il est incapable d'imaginer. (Rene Char)
L'impossible, nous ne l'atteignons pas, mais il nous sert de lanterne. (René Char)
Alors il est plaisant d'imaginer l'impossible comme des sequins scintillants au loin, brodés sur le tissu du réel!
"Le réel quelquefois désaltère l'espérance. C'est pourquoi, contre toute attente, l'espérance survit." (Char, la parole en archipel)et je veux y croire
et me voilà avec un florilège
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