paresse et retour à la vie
dopée par de gentils messages, je suis partie, brumisateur en main, dans la vague idée de voir l'exposition du calligraphe japonais à la Chapelle Saint Charles. Ciel bleu, petits nuages et la main de la chaleur sur nous. La cour de Saint Charles était délicieuse de fraîcheur, il y avait une table avec des tracs et le Plan B, et une file de pauvres êtres s'éventant, l'exposition étant fermée dans l'attente de la performance de l'artiste - au dessus de mes faibles forces. A la collection Lambert j'ai feuilleté, en frissonnant dans la clim, le catalogue de l'exposition sur l'acteur - un peu trop vaste pour mon appétit du moment. Retour paresseux - après la rue Saint Agricole, tous les passants étaient munis de glaces. Et le spectacle que je visais était, tant mieux pour eux, complet. J'ai arrosé mes plantes et me suis endormie. Réveil trop tard pour une lecture de textes de Jelinek à Calvet, l'orage tournant autour de nous avec de brèves averses. Une pensée pour les troupes qui jouent en extérieur et donc ne joueront pas pour le troisième soir de suite. Tant de possibilités que je laisse libre cour à ma paresse.
Je suis sortie, sous les dernières gouttes de pluie pour le feu d'artifice. Incroyable sensation, j'étais gelée. C'était très beau ma bonne dame et je me suis extasiée avec la famille d'un pompier qui nous commentait. Fin abrupte avant la fin, l'installation ayant été endommagée par l'orage. La foule ("de vrais gens") s'écoule gentiment. Mon boulanger a sorti une table et débite des pizzas chaudes. Ils vont danser plage de l'horloge et je rentre.
4 commentaires:
belle chronique d'une journée en mouvement malgré les misères que ta carcasse t'octroie...Qu'aujourd'hui te soit doux.
Interlude "artifice ciel " entre vos spectacles, c'est plus bruyant..mais çà change.
Brigetoun c'est quoi des "vrais gens" ??
Amitiés
Christine
"les vrais gens" c'est de la langue de journaliste ou de pseudo intellectuel honteux
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