relâche - tasse en main, émergeant au monde dans l'odeur du café, j'ai pensé que j'étais en gros en train de dépenser septembre (ou presque). En peine de porte-monnaie et de forces - pause.
Rêve en rentrant des Halles, dans la tranquillité de la Petite Fustrerie. Puis contemplation du repassage que je ne ferai pas, remise au lendemain d'un pot à prendre avec une gentille inconnue qui me contacte pour m'annoncer son passage, et rien ... vraiment.
Plus tard, finalement, en l'honneur de notre presque fraîcheur (une trentaine de degrés), je repasse un peu en écoutant sur France Culture une interview d'Edward Bond, des choses assez profondes, éclairantes, et puis : Dieu se lave-t-il les dents ? (m'a-t-il semblé entendre et ça m'a plu) - et Shakespeare ou comment vivre dans ce monde bourgeois ? Mieux vaut revenir aux grecs qui posent des problèmes plus fondamentaux - Et : si vous ne pouvez dire comment faire la paix, ne dîtes pas que vous ne voulez pas de guerre, car vous l'aurez.
Et j'arrête de faire la navette entre la feuille de papier et le fer, de peur d'une mini catastrophe.
Dans ce que je regrette pour le Festival : ne pas avoir assisté à Paso Doble, la performance de Nadj et Barcelo (plus de billet et grand succès). Ce que je regrette : ne pas être à la place de Nadj quand Barcelo le sculpte en le recouvrant de terre. Âge ? Chaleur ? je régresse de la pierre à la glaise.
Trouvé chez http://consciences.blogspirit.com des passages d'un texte de Chantal Thomas qui me séduisent et dont je n'extrait qu'un extrait d'extraits mais tout me va ou presque.
"Il faut d'abord éprouver le "sans pourquoi" de la joie, ensuite c'est aux évènements de s'adapter". mais à ma grande honte, il arrive qu'on se lasse. La glaise ne va pas bien aux cimes, elle glisse.