Et lu, dans ce jardin, Daewoo de François Bon, une autre vie, en m'interrogeant sur la façon de retransmettre les entretiens.
Tout en savourant la quiétude de ce qui m'entourait et m'entoure.
Pensant qu'il est arrivé à transmettre, me semble-t-il, l'émotion, à créer la beauté à laquelle ces filles ont droit, avec leurs mots, à travers ses choix, ses mises en forme, le déroulement des visites.
Sa façon de restituer, par une phrase décalée ou une description de son interlocutrice, ou des lieux et des sons, les silences et le rythme de la mémoire.
Accessoirement, ou surtout, découvert en quoi l'ouvrier existe différemment des employés par la possession d'un métier, si limité soit-il devenu, par une souffrance plus physique, par une action sur la matière, par une création si encadrée, mécanique soit-elle.
Et j'ai eu l'outrecuidance de me pardonner ma paresse devant l'activité de A. et la détresse injuste de ce monde, me limitant au peu de pouvoir dont je dispose pour ces dernières et à ma gratitude fraternelle pour la première.
6 commentaires:
Quand tu auras le temps, Brigetoun, dis-moi ce que tu penses de ça. Laisse-moi un commentaire là-bas, même, si tu veux...
Excuse-moi, je t'ai mal aiguillée. Le billet là-bas n'a strictement aucune importance. D'ailleurs, il n'est même pas de moi. Rendez-vous dans les comm'...
je t'ai répondu - et je te remercie encore pour ton attention
Tu veux domestiquer ton ombre ?
je la trouve un peu lache et grasse
Mais pas du tout ! Moi, j'aime beaucoup le dessin délicat de ta main, tendue, qui laisse devine ta concentration. Et ton ombre n'est pas du tout grasse, pfffffffff ! Ou alors nous n'avons pas la même notion de la grassouillitude.
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