Vu du train un peu de campagne,
et puis des gens de tous âges en dessous du mien,
des qui pépiaient en tendant leurs joues ou leurs menottes rondes,
des qui se chronométraient gravement sur leurs vélos enfin sans petites roues,
et puis des conversations paresseuses, de beaux visages
dans une maison vivante, pleine de jolies surprises
et un jardin à vivre - piscine confortable et civilisée, sans trop d'excès, arbres fruitiers en service et hors service, terrasses, cabane, plans de tomate et balançoire.
Des départ, des arrivées
, des tables à géométrie variable et des chambres au gré des désirs, et le charme efficace de ma soeur en maîtresse de maison, chef de lignée, belle dame aux beaux yeux, éternellement agissante.Sa douceur s'accentuant avec nos âges ? Le courage tranquille, joyeux et gracieux du monde des femmes. A la lisière du club, j'admire et je profite.
13 commentaires:
Ohhhhhhhhhh, que ça semble agréable, par là ;o)
J'ai envie d'avoir une soeur comme la tienne. Tes mots me font sentir l'amour et l'admiration que tu as pour elle, sa maison et sa façon de recevoir respirent le bonheur de retrouver tous les siens, on a envie d'y être.
Tout ceci est propice à la rêverie.
bonne journée Brig, je reviendrai plus régulièrement lorsque, comme tu le dis si bien, je l'aurai apprivoisé un peu plus...
Qu'est-ce que c'est bien d'avoir une soeur, hein ? Même si on s'est un peu chicané dans l'enfance, un peu tiré les cheveux ou un peu égratigné les avant-bras, arrivées à nos âges, qu'est-ce que c'est bon...
Je ne sais pas ce que sait que d'avoir une soeur mais en voyant mes deux petites filles et leur complicité bien qu'elles soient encore très jeunes, je trouve cela charmant. Si la vie continue ainsi, elles auront de beaux jours à passer ensemble. Belles journées à vous.
ce fut une longue suite de batailles, et nous étions cinq plus une "ravisée" comme on dit dans le midi qui a un peu plus de dix huit ans d'écart avec moi et a été notre jouet
Bonjour, chère amie... Retour de Paris nous passions voici peu devant Grignan. Et, comme chaque fois, je songeais à Ph. Jaccottet. J'ai toujours rêvé d'aller là-bas pour le surprendre dans son univers. Le voyez-vous quelquefois?
je suppose que A et son mari l'ont rencontré - je ne crois pas qu'ils l'aient lu. Ma présence à Grignan est épisodique et se borne à admirer dans le jardin les derniers ajouts de la famille, à rire et à chercher des endroits où fumer discrètement ou presque
Et surtout, pas de dérapages...
mais mais mais, tu as pris le train... donc tu voyages aussi (et je ne suis pas ironique)
pas tout à fait une heure, et obligation de déranger un chauffeur. L'aventure !
Je vois que tu admires autant ta soeur que moi la mienne... Pour ma part, je n'en ai qu'une, mais elle tient toute la place.
A la fois profondément semblable à moi, dans sa folie et ses yeux (pourtant, les siens sont bleus acier, et les miens... indéterminés, entre le gris et le vert, suivant l'humeur), et ses dents (si si, on a les mêmes dents !). Et si profondément différente. Et c'est dans cette différence que se niche l'admiration que j'ai pour elle.
Pour tout dire, notre complicité confine à la gémellité. Donc je comprends ta manière de parler de la tienne.
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