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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, octobre 12, 2006

coin de la rue Saint Etienne- ennui au bureau de poste - moment où le ciel s'est enfin déchiré pour laisser apparaître un peu de bleu.
Mais, j'en suis navrée parce que le gris, le vert sombre, le rouge et le noir ne valent pas les oranges, bleu clair etc... des robes d'été, et parce que je suis cossarde, je vais devoir les ranger et sortir les vestons et les chandails. J'ai froid.
Pour me préparer à la fin de l'automne qui va commencer (dans la famille on est toujours en avance - souvenir d'un été à la fin duquel mon grand père procédait à la fermeture des volets à cinq heures du soir) et pour sourire j'ai repris un des livres de Jorn Riel le voyage à Nanga et, parmi les aventures tendrement absurdes des zozos aventureux et déjantés, j'ai trouvé une célébration de la pipe et du tabac, des nuages odorants de fumée (même à leur époque les héros étaient très très peu politiquement corrects)

Cela faisait plus de trente ans que Mad Madsen était un fumeur de pipe invétéré.. Impensable pour lui, comme l'aurait fait William le Noir, de se rouler une cigarette avec du papier journal ou de se fabriquer un ersatz de pipe avec de l'argile, de la pierre de savon ou du bois échoué sur la plage. Non, ce qu'il lui fallait, c'était un bout de bakélite entre les dents, et une bonne tête de bruyère pour son tabac. il a perdu sa pipe
William fumait sa pipe. Dedans comme dehors. Le soir, il envoyait de grands ronds de fumée vers le plafond noir de suie, et, dans la journée, à l'extérieur, il tenait à distance les derniers moustiques obstinés.
accord sur un prêt et : Le soir, après le repas, il reniflait sans vergogne la fumée de William, histoire de se donner un avant-goût des bonheurs du lendemain. William allait obligeamment à la rencontre des besoins de Mads Madsen, et envoyait d'épais nuages de fumée âcre au dessus de la table pour satisfaire son chef de station.
Ils sont tous assez peu civils, pour certains d'entre eux hautement civilisés, pour d'autres ou les mêmes douillets pour de petites choses, querelleurs, amis et philosophes. Et je les aime bien.Posted by Picasa

10 commentaires:

Anonyme a dit…

le tabac en public, une ère qui va s'achever..avec quelques résistances ici ou là...Pour nous aussi les chaleurs se terminent,nous vivons des matins et des soirées frisquets.

marie.l a dit…

tiens ! mon fils m'a offert : "la circulaire et autres racontars" de Jorn Riel, livre qui est encore dans ma pile à lire... les soirées plus longues vont m'y mettre !

Anonyme a dit…

Chère Brig,
Fumer la pipe, je trouve cette attitude "classe". J'ai toujours dit que ds mes vieux jours, je la fumerai. Finalement je ne crois pas... L'objet est beau.
Qd au froid, couvre toi bien !
Bonne journée !
OLIVIER

Anonyme a dit…

Moi aussi j'ai froid.
je n'aime pas l'hiver.
Quand je serai grande, je suivrai le printemps et l'été, tout autour du monde.

parto per tre giorni a Nizza...

ciao bella!

El ogro a dit…

hier j'ai ouvert le grand bac en plasitique. j'y ai déposé mes pantacourts, mes t-shirts sans manche.
Je referme le grand bac et le glisse sous le lit.
je vais dormir sur l'été tout l'hivers.

Anonyme a dit…

.. rare ! un message pareil à partir du voyage à nanga.
et en apnée pour le lecteur ;)
je suis foutu, j'attend le suivant

micheline a dit…

chaque époque a ses fumées!!

Anonyme a dit…

Si la fumie gène ! où va-t-on !

Anonyme a dit…

1- "Le rouge et le noir" d'hiver : j'aime bien
2- Quelles bonnes odeurs, ces tabacs de pipe (de moins en moins fréquentes et moi je le regrette !) Toute une époque !

Brigetoun a dit…

je ne sais comment enlever ce bidule là au dessus. Je vous en prie, considérez que cela n'existe pas