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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération
jeudi, octobre 05, 2006
une porte et ces sacrés pigeons, sans lien avec le mélange, sans ordre non plus, ci-après
"le jeune-homme est arrivé dans la cour de l'auberge au lever du jour"
Je ne comprends pas qu'il se soit arrêté là - il me semble qu'il peut de passer beaucoup de choses. C'est ce que je dis au garçon en lui rendant le cahier, et pas que ce qui amené ce jeune-homme dans cette cour me semble assez long et d'une vraisemblance assez fragile.
- justement, je ne sais plus que lui faire faire.
- il peut commencer par attendre que quelqu'un se manifeste.
- Angélique-Marie ?
- Quoi ?
- Ben oui, tu le mets à la portée de tous, pourquoi pas moi ?
- Mais elle est idiote Angélique-Marie, et puis je ne connais pas vraiment ce qui se passait à son époque. C'est celle du jeune-homme ? Je l'aurais vu au 17ème siècle !
- oui. Mais qu'est-ce que ça empêche ?
- Ah ! oui, au fond - mais elle m'ennuie - je ne sais qu'en faire
- le jeune homme aussi.
Je suis rudement contente de notre petit jeu. Tartine en main, debout devant la porte de la cuisine, il me toise en riant, un peu ironique. Il a l'air content de me voir déconfite devant mes insuffisances, et surtout empressée à me saisir de notre échange...
entrechat - Et je suis allée, mercredi soir, voir la reprise de deux ballets de Preldjocaj par sa compagnie. Empty Moves, sur une performance, paroles et phonèmes de John Cage, avec les bruits et applaudissements du public - beau - sans autre motivation que la danse - les deux couples devenant forces contenues qui dessinent des figures géométriques, aussi rigoureuses qu'aléatoires - et des groupes, compositions improbables, imbriquées, aussitôt détruites, statiques et en mouvement.
Et les Noces de Stravinsky, avec des souvenirs de chorégraphie de Nijinsky dans le recours à un certain folklore, mais absolument étourdissant de mouvement, une violence sauvage, quelques passages plus apaisés où entrent en jeu les grandes poupées en robes de mariées. De belles lumières.
eh les bretons ! les exercices de débarquement de l'OTAN à Saint Raphaël n'ont pu se dérouler, parce que la mer n'était pas d'accord.
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8 commentaires:
encore une facette, celle de la danse que tu sais tout aussi bien traduire avec des mots qui me séduisent...
Bonne journée Brig
voilà un billet qui va me pousser à aller voir Norma à l'Opéra, opéra dont on dit le plus grand bien
Ah, ces pigeons ...
Elle est peut-être idiote, Angélique Marie, mais moi, je m'y suis attachée !
Bonne journée, Brigetoun!
A quel art ne vous intéressez vous pas ?
nous voici aujourd'hui avec la danse et demain ? quel appétit !
Je ne suis pas sensible à la danse à la classique, ni moderne d'ailleurs. pour moi la danse c'est Ava Gardner dans "la Comtesse aux pieds nus", c'est un couple enlacé qui ondule, vibrant de sensualité sur un air de tango, où des danseurs africains qui se laissent entièrement pénétrer par le rythme, et encore les danseuse indiennes de Bharara Natyam, moitié danse moitié mime, qui raconte une histoire.
ce que tu écris est très beau, je le comprends, mais je reste en dehors
trop inculte en ce domaine je me rapproche de Céleste.et pourtant je me souviens d'avoir vibré au spectacle de certains ballets..dont je ne sais plus les noms.
Je le trouve très beau, votre billet. J'aime bien aussi les photos, et je crois comprendre qu'elles vous aident à écrire. Mais il faudra que vous offriez un jour une version papier en pleines lignes sans les photos. Et sans dates. Ne voulez-vous pas essayer. 15 pages, pour nos étrennes.
même si j'avais le souffle suffisant, ce serait désordonné au possible - et puis le web est plein de gens qui écrivent fort bien, je trouves ça d'ailleurs merveilleux
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