après le débat socialiste (si un nombre suffisant d'entre nous pouvait faire le choix que je trouve logique) et un tour sur les blogs, j'ai attrapé, en rangeant celui dans lequel j'avais prélevé un texte pour UU) le livre voisin : Les New-Yorkaises d'Edith Wharton, pour laquelle j'ai un goût, finalement très avouable.
Et me suis amusée du personnage de la mère, qui se maintient au prix d'activités culturelles ou philanthropiques, de l'organisation de grands dîners et d'une discipline nécessitant dans sa salle de bains barre de gymnastique, douches sophistiquées pour l'époque (années 20), table de massage etc... (merci à la boutique voisine, mon placard douche ne pouvait faire l'affaire)
Et la vision qu'en ont sa fille et sa jeune brue, désoeuvrées et fascinées
Quelle que fut la question du jour, ces dames semblaient immuables et soutenaient avec un zèle égal le Contrôle des naissances et la maternité sans limites, l'amour libre et le retour aux traditions de la famille américaine...
"Oh la barbe, les tremblements de terre en Bolivie !" avait une fois chuchoté Lita à Nona, quand Mrs. Manford avait convoqué les femmes mures et prospères pour parler d'une catastrophe sismique aux antipodes, dont ces dames estimaient sans doute qu'on pourrait éviter la répétition en envoyant aussitôt une délégation qui apprendrait aux Boliviens à faire quelque chose qu'ils ne voulaient pas faire - à ne pas croire aux tremblements de terre, par exemple.
et merci à ma petite soeur voyageuse pour la seconde photo,
et comment vais-je faire le voyage de Morières ?