bien beau temps (un peu venté) aujourd'hui mais je suis restée cloîtrée, ma carcasse ayant opté pour une somnolence persistante. M'en suis consolée avec les belles photos que je dois à Falconhill, un gardois qui s'est risqué jusqu'à la mare nostrum
http://www.falconhill.blogspot.com
attendu une demi-heure un taxi pour m'emmener à Morières (tourisme nocturne dommage) pour une présentation des programmes des candidats. Un peu déséquilibré : face à une jeune femme timide et tranchante à la fois, présentant la version édulcorée de Ségolène et tentant de justifier ses phrases "iconoclastes", à mon nouvel ami adjoint au maire d'Entraigues bon élu de terrain, nous avions Pierre Moscovici.
salle courtoise, attentive (beaucoup d'hésitants) - je commence à avoir droit à des embrassades, tapes dans le dos et poignées de main. Et j'ai trouvé un gentil chauffeur.

Avant de dîner, redécouvert le beau passage d'Hrabal qui partage un billet avec la lettre "couillue" de Flaubert sur la poésie que j'avais adressée à UU http://huuan.blog.lemonde.fr/2006/11/09

et avant d'aller m'occuper de ma morue, je viens de découvrir chez François Bon http://www.tierslivre.net/ ,à la rubrique krnk/chronique images, de superbes photos d'oiseaux morts sur la plage à l'île d'Yeu et un texte dont j'extrais
... Ignorants de leur ombre, et ne sachant de mort que ce qui s'en consumme d'immortel au bruit lointain des grandes eaux, ils passent, nous laissant, et nous ne sommes plus les mêmes. Ils sont l'espace traversée d'une seule pensée.

Laconisme de l'aile ! ô mutisme des forts... Muets sont-ils, et de haut vol, dans la grande nuit de l'homme.... et avec eux j'achève ma journée.