vraiment n'importe quoi - ou roue libre
Guy Birenbaum http://birenbaum.blog.20minutes.fr/ nous proposait samedi matin du calme avec Moon River ou des ballets indiens et Céleste y ajoutait des musiques de films indiens sur des vidéos de Fabio. Je suis incapable de mettre ici de la musique, on peut imaginer au choix : auprès de ma blonde - un calypso - la petite musique de nuit - only you (pour les vieux) - il est né le divin'enfant - brave Martin de Brassens - Sergent Pepert ou aria de Mozart.
Le calme. Je regarde un petit tas de feuilles tombé de ma pelle.
Et frère Jacques s'est assis dans son 14ème siècle et l'oratoire, en tournant le dos aux scènes de martyre et en regardant l'ange, mais il n'y trouve pas le calme mais une nostalgie : les collines siennoises (erreur sur le peintre mais ça ne fait rien, il le sent ainsi). Il y marche, il en rêve, mais le froid sur ses chevilles qui dépassent du froc et la goutte qui pend à son nez le ramènent à la réalité, à Villeneuve et à son état.
Frère Jacques le trouve charmant l'ange, mais il n'y peut rien, les livres l'intéressent, il commence à être un bon calligraphe, mais il a beau s'appliquer, la religion n'est pour lui que jeu de l'esprit.
Et frère Jacques se mouche dans sa manche, salue l'ange impassible et souhaite être propulsé dans un temps où l'on pourrait penser sans être religieux ; et il se voit en cotte-hardie et chausses, avec une belle servante qui vaque dans la pièce, écrivant, préoccupé de l'homme et non de Dieu, de son fonctionnement, physique et spirituel, de la vie peut-être, et puis continuant... repartir d'Aristote.
Mais le cadre est celui de sa cellule. Il ne peut imaginer une idée naissant dans les grandes salles rectangulaires du manoir voisin ni la masure de sa mère.
La rondeur de la voûte, la fenêtre découpant un peu de ciel, d'herbe et la rangée de cellules en face, sont nécessaires pour que cela éclose, bercé, dans un nid. Pour lui il n'y a pas de pensée de grand vent.
et ne sais d'où cela sort, sauf des presque dernières photos ramenées par ma petite soeur de Villeneuve lès Avignon - et je le dis tout de suite "Frère Jacques, Frère Jacques, dormez vous ?
et j'ai l'impression que la modération crée des problèmes - alors vivons dangereusement ! en plus elle m'ennuie
8 commentaires:
Frère Jacques a peut-être dormi, mais moi aussi, et très très tard, je viens donc juste après mon réveil te saluer et te souhaiter un excellent dimanche Brig
Bonjour Brigetoun,
Tu as l'écriture d'une vraie conteuse, des scènes à priori si différentes tissent par la magie de tes mots une trame qui leur donne cohérence et poésie ! J'adore te lire, c'est à chaque fois un petit instant qui m'emmène loin !
A bientôt, bisous et bon dimanche
YVES
sujet austère que celui d'une vie monacale; bon dimanche Brig
Pour les photos tu prends chez moi celle qui te plaisent....
toute mon amitié à Frère Jacques...
il fait froid dans les monastères, où des petits frères maigrichons venus de la campagne servaient d'esclaves aux riches abbés ventrus.
il fait froid dans les cellules nues des couvents austères
adesso vado a preparare qualcosa da mangiare, sono poco ispirata...
pero siamo fortunati, non avendo la famiglia a Bologna, non siamo costretti a participare au pranzo domenicale
meno male!
baci
Bonne semaine Brigtte
Gros bisous
http://charles02.skynetblogs.be/
Jolies couleurs des feuilles en automne, ...mais pourquoi tombent-elles ?!? il nous faut les jeter alors qu'elles sont si belles ;-)
Only you..c'est pour moi ?
Prends bien soin de ton frère soeur Brigitte. Et ne lui pose plus de question idiote : tu finirais par le réveiller
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