Cette nuit il ne feule qu'à peine, il semble que se soit calmé ce fier vent contre lequel nous nous arc-boutions, retenant la ville qu'il voulait emporter.
Épuisant. Nous aurions dû céder. Avignon serait partie dans le lit du vent, pour se poser en douceur entre l'Atlas et le désert.
Mais le Rhône aurait-il suivi ?
Il s'est calmé et nous a laissé un ciel plus pur que sur la photo. Peut-être a-t-il emporté ma raison ?
13 commentaires:
ta raison ? elle semble pourtant bien présente ne serait-ce que par les mots que tu lui consens si bien !
Bon mardi Brig !
Je rentre de réunion et suis venu prendre un coup de mistral avant d'aller me coucher... Non non qu'Avignon reste en place et vous avec Brig ! surtout !
Ça y est, Brigitte, ça va être les jours de disette sur les blogs, tout le monde sera parti fêter et trinquer! Et toi-même ?
Ah non, toi, tu t'es envolée, bien blottie dans le lit du vent... Bon voyage!
Excellent : "Avignon serait partie dans le lit du vent pour se poser entre l'Atlas et le désert..." j'essaie d'imaginer.. Heureusement tu es toujours là à nous ravir de tes photos et de tes textes.
Dans sa folie Marseille a -t-elle suivi Avignon, je vais le découvrir...
J'ai bcp de plaisir à lire ton blog:Je suis très chauvine et tu parles si bien d'Avignon!Connais-tu les santons d'Isoline Fontanille? ce sont des merveilles de détails authentiques! Et la crèche, cette année? As-tu trouvé la Nativité? Joyeux Noël provençal! (si tu n'as pas les treize desserts, demandes m'en la liste!)
P.S. Toujours un problème avec mon mot de passe! En fait je ne te suis pas anonyme puisque tu regardes mon blog!
Il ne t'a pas emporté, c'est bien là
le principal.....enfin je n'en ai pas eu vent ! !
Et quelle surprise si, au réveil, j'avais trouvé Avignon devant ma porte, flirtant avec le Saint-Laurent comme s'il le prenait pour le Rhône !
Le Rhône aurait suivi, c'est certain: c'est un grand curieux et il louche déjà vers le sud! Mais la raison... ça c'est une autre histoire; on dirait bien qu'elle est toujours là, oui!
"Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent fripon
Prudenc', prends garde à ton jupon
Si, par hasard
Sur l'Pont des Arts
Tu croises le vent, le vent maraud
Prudent, prends garde à ton chapeau
Les jean-foutre et les gens probes
Médis'nt du vent furibond
Qui rebrouss' les bois, détrouss' les toits, retrouss' les robes
Des jean-foutre et des gens probes
Le vent, je vous en réponds
S'en soucie, et c'est justic', comm' de colin-tampon"
baci Brigetoun, sono stanca morta...
a domani
Mais bien sur qu'il a suivi ... ses eaux sont déjà dans la Grande Mare ... il aurait juste à remonter les colines aux orangers pour arriver du côté de Ouarzazate ..
Comme toujours des mots bien choisis, de l'élégance, et la raison est bien là heureusement. Bon Noël chère visiteuse et bloggeuse, j'ai grand plaisir à venir te lire même si par timidité je ne laisse guère de traces. A très bientôt et bonnes fêtes de fin d'année.
Enregistrer un commentaire