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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, décembre 14, 2006

Je n'avais pas le choix, et j'ai donc pu aller aux Halles ce matin. Froid (enfin à mon goût, j'ai choisi le sud en connaissance de cause, moi comme beaucoup de retraités, sans aller jusqu'à mon île natale), mais la lumière de la place Pie était charmante, assez pour que je trouve à l'air un goût légèrement piquant et gai.
En rentrant je me suis arrêtée pour voir la crèche de l'Hôtel de ville et, par dessus les épaules de gamins, en saisir environ un quart. Mais, cette année; il n'y a pas de reconstitution du "gros souper".
Et comme je m'étais promis de ne pas le faire j'ai cédé à la tentation et me suis offert un santon, mais un seul, plus séduisant qu'il ne le semble : il a un visage très fin de presque vieillard. Il me donne le prétexte de mettre ici ma mauvaise contribution (je le pense sincèrement et ça m'a été confirmé) de la semaine à http://impromptus.fr/dotclear/ sur le thème de "si je savais où il est"
Posted by PicasaSi je savais où il est !
Oui, que ferais-tu ma fille ?
Partirais-tu ? Le rencontrer par hasard, avoir l'air surprise, sourire un peu, attendre ce qu'il dira, pendant que cela crie en toi. Ou s'annoncer, "j'ai appris... oui, c'est curieux - et je me demandais ce que tu devenais".
Si je savais où il est !
Le croiser dans une rue, en arrivant dans cette ville, sans le reconnaître. Ou : prendre un rendez-vous - la réception de l'hôtel l'annonce - tu descends l'escalier, hésites un peu avant de tourner pour prendre la dernière volée, et puis : voir dans ses yeux ton âge, voir sur sa peau, dans son alourdissement, le sien.
Si je savais où il est !
Par ma cornette, par mon talon, par tout ce que je pourrais imaginer comme support pour ma détermination, je m'efforcerais de l'oublier...

Mais, s'il était le santon, si j'étais plus ingambe, je partirais volontiers le retrouver, monter depuis la zone des restanques et des oliviers, dans un froid à casser les pierres blanches du sentier qui se faufile entre les châtaigners, déboucher sur un plateau dans la lumière d'un grand ciel bleu dur et l'odeur des buissons, froisser le groussant en marchant et continuer toujours plus haut, jusqu'à la bergerie où nous attend Véran avec la soupe.

11 commentaires:

marie.l a dit…

ta contribution mauvaise ? tu le dis, on te l'a dit ? ok ! personnellement je ne trouve pas, mystérieux oui, bien écrit et certainement un récit qui frappe l'imagination...
Bonne journée Brig

Anitta a dit…

J'ignorais que tu étais d'origine insulaire, tiens...

Anonyme a dit…

Belle crêche ! pourquoi ton santon est trouble ?
Si toi, tu écris mal, alors je comprends plus rien...
Belle balade au milieu des oliviers ;)
Alors tu me la prêtes ta photo ? merci !
Bises,
Olivier

Anonyme a dit…

Et en plus je me cultive en passant chez toi, j'en repars plus "ingambe"
peut-être que gambader en découle. ?

Anonyme a dit…

ne résiste pas à l'envie du santon! A force de faire les foires aux santons, je finis par craquer moi aussi...

Anonyme a dit…

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Anonyme a dit…

Une soupe dans la bergerie en compagnie du santon.... tout un programme !

Anonyme a dit…

quelle est ton île Brigetoun?

je crois que se dire "Si je savais où il est est?" est mieux que de le retrouver, sauf miracle, avec le temps on change...

buona serata!

Brigetoun a dit…

la Corse - un effet de la guerre - je date de cette époque - tiens nous étions occupés par les italiens

Anonyme a dit…

Vu comment le santon est couvert, ...à mon avis le froid arrive !!
Vite ! un bol de soupe pour tous ;)

Siréneau a dit…

Il y a un bail deja sur la route de Madison, puis malheureux comme tout, il s'est embarqué sur une caraque pour un reportage à Ephèse ou à Malte, puis marin à Gibraltar. Il est dans un bar à Toulon, sans thune et sans toit, l'oeil fixe comme un santon, il te fait un clint d'oeil.