Une petite bouche ouverte, comme édentée, et la curiosité. Les murs malheureux, qu'y-a-t-il au delà ?
Une douceur de lumière caresse les pierres, plus loin, à peine plus loin, souligne la courbe et introduit à un vide blanc.
La tour, bouffée par cette clarté vague, ne montre que le creux d'un arc, au dessus de l'ourlet de plantes.
Pas de quoi avoir peur ce passage. Le mystère qu'il aurait pu promettre n'existe pas.
S'y enfoncer, croire en un risque qui n'est pas là.
Une aventure à ma mesure.
11 commentaires:
C'est joli : presqu'un côté traboule lyonnaise ...Moi, ça me donne envie de l'y glisser...
et toujours cet appel vers la lumière, normal... je t'accompagne !
oser, e,core et toujours et avoir envie de croire qu'au-delà la lumière aidant la vie est plus belle
Se faire avaler de plaisir quand la bouche rit.
Je ne vois pas beaucoup de magasins de balais au delà de ces murs malheureux...
Bonne journée, sans peur donc.
Je peux m'y enfoncer les yeux fermés alors ?
Ah c'est pas sage de ta part, Brig'! ;-) Mais c'est lumineux.
Superbe photo ! texte simple, plein d'émotions !
Merci Brig !
Me prêtes-tu cette photo...
Bises,
Olivier
les passages...mystères, amours illicites, cocottes, frissons..à faire rêver.
Oggi non ho mavorato, avevo mal di testa e sono rimasta a casa...che bello!
Brig, pas Maire mais Conseiller Municipal et Conseiller Communautaire... Oh que c'est rébarbatif tout ça ! très loin de cette quiétude provençale...
C'était pour répondre à votre question...
Bien à vous
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