Une photo prise tôt mardi matin (je n'ai pas eu assez de pep pour sortir mercredi) - réaction à ma peine chaque fois que je vois ce pauvre sapin, dont j'apprécie la sobriété, mais qui est si totalement hors d'échelle, flottant comme un malheureux au milieu de la place débarrassée en hiver des terrasses, blanc sur le blanc des murs et le dessin beige et brun du sol.Avec le vent, il se balance lamentablement et je ne suis pas émerveillée mais pleine de pitié pour lui.
Saut de carpe, de loup ou de chat pour éviter l'indécence. Photo provenant du site d'Action contre la faim, à propos du dernier numéro de leur journal et de l'urgence en Afghanistan."En septembre 2001, la chute du régime taliban apporta aux Afghans son lot d'espérances en une vie meilleure, plus démocratique, plus prospère. Mais cinq ans plus tard, le désespoir des populations n'en est que plus insupportable...
La communauté internationale est enlisée et impuissante. L'Etat n'a ni la capacité, ni le pouvoir de répondre aux besoins de la population....
Pour la septième fois en huit ans, la sécheresse s'est abattue sur l'Afghanistan...."
Dans deux régions du centre "la faim est comme une maladie qui ronge les hommes. Les enfants en sont souvent les premières victimes : 54% des moins de 5 ans souffrent de malnutrition chronique. Comment pourront ils résister à un hiver où les températures descendront jusqu'à -10°...." et bien sûr ce n'est qu'un coin de la planète. http://actioncontrelafaim.org/
je suis désolée
15 commentaires:
Merci brigetoun. Simplement merci. Le PAM (programme alimentaire mondial)avait accumulé des stocks de nourriture en prévision de l'hiver afghan, pour les 500.000 personnes qui vont être coupées des marchés lorsque le temps plus froid se sera installé.
Les livraisons ont déjà débuté dans le nord-est du pays, où l'hiver commence en septembre.
Mais ce n'est que 23 000 tonnes de nourriture, ce qui ne peut suffire.
D'autre part, selon une agence afghane, "une grande majorité de la population doit toujours lutter pour sa simple survie, comme à l'époque du régime taliban", ce qui est loin d'être rassurant.
Et quand on voit la gabegie de nos tables, les rayons de nos magasins qui débordent et les poubelles de mos écoles qui déversent chaque jour de la nourriture que les chérubins ne veulent pas manger, alors je suis comme toi et Bruno, je me révolte! Une affiche à mettre dans nos cantines scolaires...
Bonne journée Brig
Et cependant, même à 2 500 euros le kilos, les ventes du caviar ne diminuent aucunement. Peut-être qu'il faudrait simplement offrir du caviar aux populations qui ont faim.
(Comme ce que me racontait un ami qui, vivant chez sa tante à New York, la comtesse T..., il n'eurent souvent à manger et à boire que du caviar et du champage, achetés à la caisse, car durant de longues périodes de l'année sa tante qui avait eu des ennuis de santé avait épuisé ses réserves et n'avait pas toujours de quoi faire ses courses.)
Que dire de plus que mes prédécesseurs ? ëtre désolée comme toi Brig, être triste non seulement pour les Afghans mais pour tous ceux qui vivent le même martyr (et comme tu le dis "ce n'est qu'un coin de la planète), réagir à mon tout petit niveau et, sans rentrer dans les sermons mièvres, en parler à ceux qui l'ignorent, car ils existent...
C'est vrai qu'il a l'air abandonné ce sapin.
La faim est une torture morale et physique, les dons sont bien sûr insuffisant, mais nécessaires. Ce qu'il faudrait c'est un peu plus de resect et d'amour, et un peu moins voir plus du tout (mais faut pas rêver) de désir de profit.
Bonne journée Brigitte
Que puis-je te dire ? je suis totalement d'accord avec toi et cette situation est partout dans le monde, en bas de chez nous, etc... Je donne qd je peux.
Malgré tout chère Brigitte je vous souhaite un joyeux Noël !
Et si je peux vous donner le sourire, je le ferai avec joie !
Je vous embrasse,
Olivier
En te lisant j'ai plutôt honte du billet que j'ai publié aujourd'hui. On plaint tous ces malheureux, on pense à eux quelques minutes...on essaie de faire ce qu'on peut pour eux à notre échelle, mais c'est si peu.
En parler en se mettant à table pour éviter de se goinfrer, manger normalement
faire prendre conscience autour de soi, surtout ne jamais ignorer le drame de ses enfants.
ces enfants
Tanette pourquoi donc, être heureux avec les siens et leur faire plaisir n'empêche pas de penser aux autres (ne pas faire de la tristesse des deux cotés)
(A prendre évidemment au 3ème degré) : je suis si triste pour ce sapin de Noël isolé tout seul sur une place avignonnaise alors qu'il était si bien parmi les siens dans les monts bourguignons du Morvan !
Noël est toujours un peu triste car au moment des ripailles et des lumières qui clignotent, il y a toujours quelque part quelqu'un en situation difficile.
Victor Hugo a dit : "Les enfants des enfants sont la couronne des vieillards". J'aime bien ce dicton parce qu'il correspond à ma perception des choses... Hélas, nous n'avons pas tous la même perception... et les enfants le payent cher. Brig, comme vous, je suis désolé.
Tu as raison poour ce que tu dis de mon Papa. Il faisait déjà du management en 1920. Sauf qu'il ne l'a jamais su : le mot n'existait pas.
Suis descendu plus bas qu'en Avignon, mais le matin, c'est frisquet : j'ai dégivrer la voiture, on avait moins 2...
A tout bientôt (je rame un peu avec mon nouvel ADSL...)
l'histoire de l'Afghanistan est tragique.
après les soldats russes, les talibans, les américains, les forces internationales, la misère augmente et les talibans sont en train de reprendre du poil de la bête.
Je déteste l'hiver qui multiplie les souffrances.
"Fermate il mondo, voglio scendere" écrivent les jeunes italiens sur les affiches pendant les manifs
Et toutes ces tentes à Paris qui se dressent sur les quais de Seine, ....mais que fait l'Etat ?
Bises d'amitié vers toi pour te souhaiter de bonnes fêtes ;-)
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