commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, février 21, 2007

mardi matin
Pâleur - jour naissant,
soleil tentant un contact
en haut des maisons
usée par les chars
qui se sont succédés rue des Peyroleriers
paroi grumeleuse face au parement lisse
oeuvre de Jean de Loubières, maçon devenu Maître des oeuvres du Palais.
lumière toujours endormie.

retour,

Dans la lumière

branches tendues, attente

du prochain réveil

soleil sur pierre sous le forum, des restes repris à loisir près des arcades de la Fusterie et du premier Saint Agricol.

16 commentaires:

Muse a dit…

en revenant de Carpentras, je suis passée par ta bonne vlle hier...journée triste pour moi :o(

FalconHill a dit…

Chouette balade... Et jolies photos, comme toujours.

C'est pas désagréable de s'enfuir de son bureau pour se promener dans les rues d'Avignon... C'est pas désagréable du tout

Anonyme a dit…

Bien d'accord avec toi pour ce qui concerne le fichu caractère de la Méditerranée et pas du tout en désaccord avec la perception que tu as du 3ème homme.
Le bémol ? Je n'espère guère plus de chacun des deux autres...
Ca doit être le système qui veut ça, ou le désenchantement dû aux désillusions qu'on attrape avec l'âge.
Rien de bien important en somme.
Très bonne journée à toi

Anonyme a dit…

Tout est bien sauf l'enseigne du marchand de tabac !

Anonyme a dit…

Tu inaugures une nouvelle forme de poésie ? Légère, et facile à lire. Tout ceci agrémenté par des jolies photos.

Anonyme a dit…

Bonjour Brigetoun
merci pour ces balades en lumière et en Avignon.C'est tout un voyage sensoriel et imaginaire. Bon....quelquefois ça manque un peu de présence humaine quoique l'aspect ville fantôme ait son charme

Anonyme a dit…

Oui beaucoup de charme bien que "les gorges" de la rue des Peyroliers me rappellent une petite frayeur avec enfants à pieds avec moi et voiture trop rapide de passage...

Anonyme a dit…

Peyrollerie... les gorges...

Brigetoun a dit…

oui mai autrefois des Peyroleriers ou charbonniers , nà !

Anonyme a dit…

Merci ma chère Brigitte de cette promenade dans Avignon au son de tes mots ! superbe !
Bises,
OLIVIER

Anonyme a dit…

Toujours une belle ballade dans ta ville grâce à tes photos.

micheline a dit…

soleil sur pierre , je passe et je regarde...

Anonyme a dit…

belles photos, texte parfait

bel lavoro Brigetoun, da voglia di fare un giro ad avignone

Anonyme a dit…

Culture quand tu nous tiens...

Anonyme a dit…

Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.

Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.

Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L'image d'un ballet de fleurs.

Ces robes folles sont l'emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t'aime !

Quelquefois dans un beau jardin,
Où je traînais mon atonie,
J'ai senti comme une ironie
Le soleil déchirer mon sein ;

Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon cœur
Que j'ai puni sur une fleur
L'insolence de la nature.

Ainsi, je voudrais, une nuit,
Quand l'heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne
Comme un lâche ramper sans bruit,


Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,

Et, vertigineuse douceur !
A travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T'infuser mon venin, ma sœur !

Anonyme a dit…

Baudelaire, in "Les Fleurs du Mal" (A celle qui est trop gaie)