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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, mars 31, 2007

jeudi début de nuit, plein crépuscule, rue des Teinturiers, la maison de Quatre et celle-ci que j'aime encore plus dans sa monumentale simplicité, récurées, mais le blanc de la pierre qui éclairait le début d'obscurité n'a, par on ne sait quelle grâce, pas trouvé la mort, échappe à l'os de seiche.
Vendredi matin, frais et gris, envie de l'image de fleurs à défaut de mieux, en arrivant aux Halles.
Le soleil est revenu, ma connexion et mon crâne s'en sont allés. Sans liaison, si ce n'est que l'absence de connexion m'a rendu sensible le vide du crâne.
Dans l'après-midi, un fragment de "Décembre dentelle triste" d'Alexandre Karvoski
"Gris sur gris. Grisaille. Lettrines
gratuites où s'inscrivait lentement
un récit.
Cerner les pleins des écorces noueuses
reconstruire les déliés floconneux..."
mais j'en reste là, car, au cours des vers, les couleurs viennent, et avec elles le tragique de la vie, et je ne veux aujourd'hui rien avoir à faire avec lui. Sauf, un peu avant la fin :
"Vert sur vert. Mais au jour modeste
déchire la dentelle de tristesse
le réseau équivoque s'écarte
périclitent les regards
s'effacent les questions.
La trouée d'une sente
tandis que tu glissais de maille en maille.."

6 commentaires:

marie.l a dit…

glisser de maille en maille, je me l'imagine et je coule :)) Bon samedi Brig !

Anonyme a dit…

Tiens, je m'achèterai bien des fleurs !
Je savais pas que la dentelle pouvait être triste... Moi elle m'émeut ! ;)
Belle journée chère Amie !
OLIVIER

Anonyme a dit…

Ta poèsie s'accorde bien avec celle de Karvoski. Enfin... je crois.

Langueur-torpeur,
bonheur feutré,
de maille en maille,
de juste en calme,
on se laisserait aller,
en un moins-être
bienheureux.
(bon, c'est bancal, pieds bots ou pieds impaires, ça sonne tout de travers.
S'cuses-moi, c'est l'intention qui conmpte que je me dis pour retomber sur mes pieds à moi...)
Très bon week-end

Anonyme a dit…

Vers sur vert, vu de pré, non non ce n'est pas du Prévert.

Muse a dit…

il fut un temps où les frangines se sont réfugiées en couture broderie pour y tisser leurs poémes...une maille à l'endroit, une maille à l'envers!

Anonyme a dit…

Beau choix de photo, et le texte, touchant comme d'habitude. Karvozki. Quel excellent choix !