commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mars 27, 2007

le sujet des impromptus littéraires http://impromptus.fr/dotclear était : texte avec, inclus, les mots "le poisson était sur le dos" - les arbres ci-dessus, en y ajoutant de la nuit et des photophores plantés dans des pots de fleurs, le tout pendus ou sur des mats, pourraient être un coin de jardin.
Clémentine s'interrogeait. L'idée que les Mariton avaient eue : relancer cette vieille lune, un bal costumé, surtout dans leur joli jardin, ça l'avait séduite, amusée. Mais il y avait ce thème : "le monde", qu'en faire ?
Et puis, comme Clémentine était mutine, elle a quémandé l'aide de son ami François qui s'est appliqué, non sans une certaine joie, pendant des heures, peignant sur tous les espaces de peau que la robe habilement échancrée et suréchancrée de la jeune femme lui offrait.
Et le soir, sous une coiffure afro qui enchâssait son visage, entre des coulées de satin bleu nuit, Clémentine était, non pas le monde, mais la terre.
Une colombe se nichait au dessus des seins, et un moineau était posé sur la nuque. Des roses qui ornaient chaque main, des branchages s'élançaient, s'enroulant autour des bras. Le long des jolies jambes des volutes bleues et vertes voulaient évoquer la mer, et le poisson était sur le dos, bien encadré dans le profond décolleté.
ceci dit, on verra, mais je pense que ceci va s'arrêter

8 commentaires:

Muse a dit…

une contrainte dont tu sors à merveille! bonne journée Brig

Anonyme a dit…

Je n'ai pas saisi cette phrase, Brigetoun : "ceci dit, on verra, mais je pense que ceci va s'arrêter". Qu'est-ce que "ceci" ?

Brigetoun, je te l'ordonne, ne fais pas cela.

J'ai, pour ma part, violé mon engagement de ne plus rien publier.

Je suis fatigué par un virus qui me mine depuis hier et qui me force a rester chez moi, le front bulant. Il faut, au moins que tu ne me rendes pas plus malheureux...

Anonyme a dit…

le poisson était sur le dos....de qui en cette veille d'avril ?
Encore tout ému de ton com. merci.

Anonyme a dit…

...encore bien pensé à toi samedi en remontant. En Avignon, tout le monde était sur le pont !

Anonyme a dit…

belle envolée pour un poisson qui est sur le dos, mais moi non plus je ne comprends pas : "ceci dit, on verra, mais je pense que ceci va s'arrêter !"

Anonyme a dit…

Désenchanté ? Jamais que diable. Juste prendre un peu de temps pour voir ce que nous allons devenir.
- Nous, patron ?
- Voui, mon bon. Un livre, un spectacle, un one man show, une kermesse, etc... Prenons un peu de recul, Fernand et passe la seconde la Pope Hartford modèle 1913, rame.
- Bien, patron.
- Merci en tout cas Brigetoun et bon vent.

Anonyme a dit…

Qu'est-ce qui va s'arrêter?

la beauté?
la créativité?
l'imagination?

Non, ce serait absurde!

baci

@Bruno, tu as très bien fait de ne pas changer d'avis, comme ceux de Brigetoun ton blog est précieux, indispensable.
ne jamais se taire quand on a à dire quelque chose qui concerne la défense de l'humanité

Anonyme a dit…

Pensé très fort à toi en ce dimanche soir passé en Avignon. (Voir clin d'oeil : photo du jour sur mon blog demain -porte de l'Oulle-)