les fenêtres murées et le trou ouvert,quand la conception de la façade est belle,
mais que le monde intérieur de la maison ne l'a pas nourrie.
La pierre, en sa douce dureté,
transforme ce maquillage en structure,
comme une musique.
Je regarde, et je passe - ne pas rêver de ce que peuvent être les pièces derrière cette peau, nous n'y sommes pas conviés.
7 commentaires:
mais n'est-il pas permis au moins de l'imaginer ??? Bon début de semaine Brig en t'espérant en meilleure forme !
J'adore tes textes courts !
Tu as raison, respectons l'intimité de derrière ces volets.
Belle semaine !
Bises,
OLIVIER
Une façade muette à jamais.
Une maison sans lumière c'est comme une prison. Que quelqu'un puisse, un jour, lui redonner sa liberté.
n'empêche que cela pique ma curiosité...
Quand j'étais très jeune j'adorais regarder ces beaux livres, trop grands pour moi, dans lesquels il y avait de merveilleuses images représentant "la coupe" d'une maison où on y voyait vivre ses habitants, chacun dans leur pièce. Mais tout nous était révélé dans la simultanéité. Bref difficile à expliquer !! mais percer la vie intérieure d'une maison : c'est très drôle ! Ah l'imagination ...
Ah ! super ta poésie si simple sur un sujet si banal. Je t'admire de jour en jour, Bridge.
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