rêve d'instrument sans rapport avec ce qui suit, sauf peut-être un long lamento, chaud et mélodieux, finissant par un couac pour ponctuer cette sottise.

Cette semaine le sujet des impromptus littéraires http://impromptus.fr/dotclear/ était la tentation de Sarah, et c'était trop tentant, et cela a produit un nouveau flop (en gros 1 à 10 par rapport aux autres textes) - assumons.

L'était un pauvre roi nommé Abimélek, roi de Gérar. L'était un pauvre roi qui a vu arriver une caravane. Le chef était venu saluer Abimélek et, derrière cet homme, le roi a vu une svelte silhouette, qui le changeait des femmes de son entourage, chargées de bijoux et de graisse. "C'est ma soeur" a dit le chef et, après des échanges de cadeaux, il est reparti avec son cortège vers le camp, aux portes de la ville.

Après le dîner Abimélek écoutait ses musiciens, assis sur la terrasse de son assez petit palais, et regardait les lumières du camp des étrangers par dessus les murailles de briques - et parce que, s'il était un très brave homme, il était aussi capricieux, il a donné l'ordre que l'on enlève la soeur du chef.

Bon, l'histoire est dans la Bible, et pour résumer : Dieu a tourmenté le pauvre homme toute la nuit par d'horribles cauchemars et le lendemain, outré par ce mensonge, il convoqua Abraham et lui rendit Sarah.

Mais ce que la Bible ne dit pas c'est qu'Abimélek était non seulement roi, très brave homme et capricieux, mais jeune et beau, et Sarah, qui était lasse des voyages, dut s'interdire d'éprouver un regret.