commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, avril 25, 2007

Dimanche, entre le bureau de vote et le bureau de tabac-marchand de journaux resté ouvert, j’ai promené mon attente et mon mal-être physique devant des antiquités grecques, égyptiennes ou romaines qui se sont égarées dans la provincia et ces indigènes, gallo-romains nés de la fusion entre je ne sais qui peut-être, puis les ligures, puis les envahisseurs celtes, puis les romains, parties d’une mosaïque où devaient circuler également des habitants des limes, des commerçants méditerranéens. Je les aime bien. Un guerrier, le dieu au maillet - l’époque n’était que très provisoirement et partiellement pacifiée. Un peu frustres mais ils me plaisent, et je leur trouve une certaine bonhommie familière. Un peu souligné mais c’est ce qu’avec leurs petits crânes et le mien nous nous sommes dits. C'est très bête, mais je le suis très souvent, non sans un certain plaisir.

Je pars en vrille, tant pis, passez votre chemin.
Partie mardi matin avec des projets de courses, suivies d’un passage à ma section et d’un concert, j’en suis, à ma grande honte, restée à la première partie, avançant en fixant chaque fois le bout de la rue. J’espère que mercredi me sera plus propice.
Et je remâchais une petite et rêveuse introspection. En dehors des défauts et manques que j’ai reconnus en passant comme de vieilles connaissances, j’ai cru voir apparaître une fascination respectueuse pour les créateurs, et un besoin de tout ce qui est esprit, une répulsion pour tout exercice de la force qui ne serait pas subordonnée à l’intelligence prise dans son sens le plus noble (et tant pis pour la grandiloquence, comme, je le crois, beaucoup d’humains, j’y succombe facilement dans mon fort intérieur). En espérant que cette répulsion ne tende pas à la lâcheté, et en n’oubliant surtout pas les manques susdits. Et comme je continuais, je suis arrivée chez ma teinturière.



4 commentaires:

Muse a dit…

comment ne pas te souhaiter de te gorger de soleil et surtout d'aller mieux;bises.

Anonyme a dit…

Ahhh, quelle ville merveilleuse habites-tu...

Quant au concert, je peux comprendre, eu égard aux pics de chaleur, que tu en aies repoussé l'idée. Je me souviens d'une traviata, absolument merveilleuse, mais jouée dans un opéra comble, par une température de presque 40 degrés en dehors, soit bien plus en dedans, et nous, avec nos éventails, qui n'en pouvions mais... Plusieurs personnes avaient fait des malaises, et le spectacle nous avait paru extraordinairement long.

Bonne journée Brigetoun !

Anonyme a dit…

Ma chère Amie,
si je puis remédier à votre mal être, j'en serai fort heureux !
Allez savourer ce beau soleil à la terrasse d'un café ! moi si je pouvais, j'y serai déjà. Photographiez moi de belles Avignonaises ! ;) Les statues sont un peu froides...
Je vous embrasse,
OLIVIER

Anonyme a dit…

Quelle belle ville que Avignon. Tes billets me donnent envie d'y rendre visite 12c4. Bises.