En attendant au coin de la place de l’horloge que se matérialise la visite surprise d’un charmant couple de blogueurs, virtuellement alors et, j’allais le vérifier, tout autant dans la réalité, (UU, douce Marie et Choupinette) je voyais arriver les touristes, déjà parés de leurs tenues d’été (parés, plus ou moins, qui nous détournera des ventres ronds entre caracos brefs et pantalons hanchés ?), mais encore suivis de valises ou porteurs de grands sacs.
Mais si en un mois et un jour, depuis cette photo de la place Saint Pierre retrouvée dans mes rebus, les arbres ont pris une parure qui était alors bien loin d’être imaginable pour moi, un peu primitive et toujours émerveillée par les manifestations de la vie, le ciel, lui, a bien perdu de ses couleurs.
Agréable déjeuner, pendant lequel, une fois de plus, j’ai sans doute, timide à rebours, encore trop parlé. Un peu moins ? je l’espère. Jolie ponctuation dans ce temps suspendu. Le principal était le plaisir d’être ensemble, la place et l’air pas encore trop lourd, et surtout la présence, la vie, de la plus adorable petite créature potelée que l’on puisse imaginer, de sa jolie bouche et de grands yeux ouverts et brillants.