Sous le soleil de lundi, mon veston de velours entouré de robes d'été (zut, il va falloir m'en occuper), j'ai rencontré un nouveau bélier. J'ai pensé, un moment, qu'ils me poursuivaient, mais en fait il a fuit, et ne se voit pas sur la photo (gargouille au fond, dans le ciel).
Sous un ciel redevenu gris, je suis allée entendre Jospin faire du Jospin devant une salle pleine et attentive, tous âges confondus.

Sans aucun rapport, le matin, trop vite encore, je me suis emparée du sujet des Impromptus littéraires (http://impromptus.fr/dotclear) : facteurs nocturnes

Allongée sur le dos, bien à plat sur les draps blancs, je ne peux dormir. Je regarde l’obscurité et, sur le mur presqu’indistinct en face de moi, la lueur qui s’y est installée, venue de la lune ? ou du reste de luminosité qui persiste toujours, un peu, dans le ciel de notre monde contemporain, trace de cette vie, cette activité obstinée ; qui ne désarme jamais complètement.
Et dans mon crâne, derrière les yeux, tournoie un peu le mot « facteurs », qui entre dans le sujet de la semaine. Je le projette sur la tache de lumière, je le regarde, le considère, puisant dans les restes de mon ignorance.
Des facteurs qu’est-ce déjà ? des degrés ? facteur 10 comme puissance 10 ? non pas tout à fait, mais, je crois, le rapport entre des valeurs – oui, mais, il y a aussi, c’est vrai, ce qui contribue à une chose : le facteur temps, le facteur fatigue, le facteur désir de dormir, le facteur souplesse du lit, le facteur pesanteur du corps étalé, le facteur douceur du coton lavé et relavé des draps, le facteur obscurité peuplée de toutes ces vies rassurantes….
Et j’entreprends de les compter, comme on le fait, dit la légende, avec les moutons.

et flûte ! les revoilà !.