Le vent qui hurlait à mon réveil est allé se calmant jusqu’à une jolie brise un peu forte. Les rues étaient peuplées, Avignon sous les armes et séduisante à souhait, telle je crois que la désiraient ses premiers vrais groupes de touristes, la chapelle Saint Michel s’ouvrait sur une exposition colorée et je me suis royalement cassé le nez en essayant de remplir toutes les taches utiles que je m’étais imposée.

Ceci n’ayant aucun intérêt, la bêtise (modérer les commentaires) que m’impose l’ennuyeux ou ennuyeuse anonyme, n’a guère d’importance. Et devant son insistance je perds mes scrupules et continuerait à m’offrir le plaisir de commenter. Par la boue des fossés - par tous les diablotins, malins, réprouvés, renégats, dans les siècles des siècles – par mes pieds gonflés – au nom de la fée Carabosse et par les boucles de Clément qui ne volèteront plus à côté de celles de Borloo sur le banc des ministres !
En hommage aux algériens qui ont jugé inutile d'aller voter je relisais cet après-midi "un été de cendres" d'Abdelkader Djemaï et ce moment de presque douceur
Ce week-end Melle Rachida Benmihoub est partie à la plage.
Elle n'a pas osé se baigner mais son visage, bruni par le soleil, semble resplendir dans la grisaille du bureau des couloirs.
Son frère, le trabendiste heureux et migrateur, l'a conduite, accompagnée de sa nombreuse et piallante famille, au bord des rivages, dans sa nouvelle et luxueuse voiture immatriculée à l'étranger.
Ils ont ensuite mangé des brochettes de merguez, de coeur, de foie. Après avoir savouré des glaces, ils ont fait une longue promenade sur le littoral envahi par des milliers d'estivants..