Je constate, en faisant mon tour des blogs, l’extinction ou le lent assoupissement de beaucoup d’entre eux. Et je dois m’avouer que, souvent, de ma part, cela tient plus de l’habitude que du plaisir. Avec toujours, à un moment ou un autre, une étincelle.
Arrêter. L’installation d’un compteur m’a fait dévier, un peu, un gros peu, vers ce besoin stupide de micro-notoriété dont je suis vexée de constater qu’il est bien là, en moi qui m’en pensais exempte, et sans doute en la plupart d’entre nous.
La mini algarade avec l’anonyme me l’aurait fait ressentir plus fortement si je ne savais pas que, dans ma recherche d’autres blogs, il entre surtout de la curiosité. Un peu, en mineur, comme avec les livres.
Donc, revenir à ce que c’était à l’origine. Un plaisir que j’espérais partagé, mais surtout une ombre d’ossature, d’obligation. Après une vie encadrée par une discipline familiale et scolaire, même très légère et consentie, puis un travail que finalement j’aimais envahissant, j’ai, avec dépit et un peu d’auto-mépris, constaté que l’absence totale de contrainte, autre que celles de ma carcasse, ne me laissait qu’une impression de vacance où je me perdais, mais qu’une petite règle donnait du relief au reste.
De façon inattendue, cela m’a offert des moments d’amitié, que je veux croire sincères.
Je me donne donc comme feuille de route de trouver de quoi meubler, même avec de prétentieuses bulles de savon, ce petit espace.
En guise d’image, quelques traces d’Avignon.
Arrêter. L’installation d’un compteur m’a fait dévier, un peu, un gros peu, vers ce besoin stupide de micro-notoriété dont je suis vexée de constater qu’il est bien là, en moi qui m’en pensais exempte, et sans doute en la plupart d’entre nous.
La mini algarade avec l’anonyme me l’aurait fait ressentir plus fortement si je ne savais pas que, dans ma recherche d’autres blogs, il entre surtout de la curiosité. Un peu, en mineur, comme avec les livres.
Donc, revenir à ce que c’était à l’origine. Un plaisir que j’espérais partagé, mais surtout une ombre d’ossature, d’obligation. Après une vie encadrée par une discipline familiale et scolaire, même très légère et consentie, puis un travail que finalement j’aimais envahissant, j’ai, avec dépit et un peu d’auto-mépris, constaté que l’absence totale de contrainte, autre que celles de ma carcasse, ne me laissait qu’une impression de vacance où je me perdais, mais qu’une petite règle donnait du relief au reste.
De façon inattendue, cela m’a offert des moments d’amitié, que je veux croire sincères.
Je me donne donc comme feuille de route de trouver de quoi meubler, même avec de prétentieuses bulles de savon, ce petit espace.
En guise d’image, quelques traces d’Avignon.
petit rajout : l'autre Avignon est sur Autour (via profil)
13 commentaires:
Tout comme toi Brigetoun, je constate le lent assoupissement de certains blogs et j'ai aussi, bien souvent, envie d'arrêter le mien en me posant des questions sur son utilité. Mais finalement j'éprouve beaucoup de plaisir à le meubler quotidiennement et surtout à l'échange et à l'amitié qu'il m'apporte.
tu as parfaitement exprimé ce que je ressens.
j'ai justement beaucoup d'admiration pour la régularité avec laquelle tu écris.
en ce moment (j'en accuse les hormones, mais sont-elles responsables?)je suis facilement indécise, agitée, vidée de toute énergie et j'ai du mal à me discipliner pour écrire plus souvent, alors que lorsque je le fais, je suis contente.
comme tu le dis si bien, "une impression de vacances où je me perdais"
merci de continuer à jouer ta petite musique. dans la morosité actuelle, elle est précieuse
tu as su exprimer vraiment ce que je ressens, ou plutôt j'ai ressenti, aujourd'hui la donne est un peu différente puisque certaines contraintes sont revenues même si ce ne sont plus tout à fait les mêmes...
Continue tant que tu pourras ce journal qui te permet d'être toi et qui permet à tes lecteurs sincères de trouver un moment d'évasion en te lisant. Bonne journée à toi Brig
C'est vrai il y en a qui ralentissent, mais il y a toujours les fidèles, et pour moi cette envie de faire partager mes photos que j'ai plaisir à faire
Bises
Françoise
Je pense Brigitte qu'il ne faut y voir que le retour de l'été dans cette tendance, simplement. Et puis, après le vent de la campagne présidentielle ou il semblait que les blogueurs avait une réfléxion intense sur notre société, leurs neurones ont sans doute besoins d'un peu de temps libre et de prendre du recul. Je crois que les blogs ne font faire avec le temps que confirmer leur utilité, et ne peuvent que gagner en qualité... A vous lire donc
Mais non, il ne faut pas arrêter! Ce n'est pas la notoriété qu'on cherche mais plutôt des amitiés au-delà du cercle restreint des proches. C'est amusant de découvrir d'autres pensées et d'échanger qui des textes, qui des photos, qui des dessins et peintures pour avoir le regard des autres. C'est vrai que tu ne mets plus de commentaires sur mon blog mais ce n'est pas grave: je lis le tien chaque jour!! Bisous d'encouragement!
j'ai perdu le chemin art-lette
Surtout garde ta feuille de route ! encore et toujours.
Ai beaucoup de mal en ce moment à visiter les blogs amis et à laisser mes commentaires chez eux, tant le temps est parfois cruel mais je viens toujours me régaler ici même. Toutes mes excuses de ne pas être aussi présente que je le souhaiterais. Dans tous les cas, je ne te perds pas de vue !!
Et que ton blog me permette dans mes moments réservés ces sincères moments d'amitié.
Biz d'une fidèle
Au lire les précédents com, j'aurais envie de faire un copier/coller tellement je partage comme toi ce sentiment par moment d'inutilité d' un blog et puis le positif reprend le dessus, aller faire un signe d'amitié à l'auteur d'un article qui nous a plu, partager, débattre, un peu d'humour ou de passion, rien de négatif quand c'est sincère...alors je continue pour un temps....
Siouplaît ne pas fermer cette belle fenêtre sur un Avignon mythique; il y a ce qui est montré dans les blogs, variable selon l'activité de chacun et ce qui est tissé entre nous tous, invisible mais réel, de vrais moments d'amitiés, je n'ai plus internet, je le regrette, ma petite crique est à marée basse, je n'ai plus internet dans mon nouveau chez-moi, je respire en allant ici et ailleurs quand c'est possible, merci Brigetoun.
Je partage tout à fait ton point de vue Brig. Tes photos d'Avignon m'enchantent; quant aux billets successifs,j'espère pouvoir continuer à les lire encore longtemps...seul le manque d'ordi à Marvejols m'oblige à des pauses...
c'est donc vrai que je ne suis pas la seule à ressentir ce que j'étais justement venue dire de ma mélancolie , te dire à toi en particulier merci, de venir me visiter, soutenir cet effort que je fais pour ne pas laisser mourir mon blog..
quelque chose dans l'air du temps???
tous ces "comments" de vérité qui précèdent , curieusement me réconfortent un peu , ..on est tellement seul et inutile quand on ne franchit plus le seuil de sa maison, au figuré bien sûr mais un peu aussi au sens propre pour moi, maintenant..
bonne soirée brigetoun.
Ma chère Brigitte,
Tout comme toi, j'ai senti cet essouflementet moi aussi j prends des pauses. Finalement de courtes durées car toi comme bcp d'autres vous me manquaient !
Tes bulles de savon me sont essentielles ! J'apprends bcp avec toi ezt grâce à toi !
Je t'embrasse,
Olivier un Ami
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