Nouveaux biscuits assortis
Remontant dans ma liste du blog de Berlol http://www.berlol.net au journal de JC Bourdais http://www.jcbourdais.net je lisais, vendredi, JC Bourdais évoquant, à propos de Bergounioux et de lui-même, l’ubac, eux qui ont réalisé quelque chose en leur vie, et je me suis souvenue du jour, qui s’éloigne déjà dans le lointain, où, arrivée vers le bas de la pente, j’ai réalisé, yeux dans mon petit miroir, que, non seulement pour moi c’était « plus jamais», mais, pour une bonne partie de ce qui fait la vie des êtres humains, « jamais ».Et dans le petit désert portatif dont je prenais ainsi brusquement une conscience aigüe, la liberté que je me suis trouvée depuis, tout devenant, ou presque, gratuit. Liberté bientôt bridée, j’ai de la chance, par des liens renoués. Mais comme la vie est forte, quel que soit l’âge, je rue régulièrement. Un tour fait, dans un paysage simplifié et une pensée infirme.
Cette petite merveille de Pennequin, trouvée sur le tiers-livre, grâce à lignes de fuite : « …C’est pas papoter me taire. C’est parler. C’est ce que je veux dire. Je sais pas ce que je dis. Je continue de pas papoter. Je me tais pas mais je me tais. Je sais pas ce qu’il faut faire. Je continue à pas faire ce qui faut faire. Je parle dans la parole. C’est-à-dire je me tais. »
Et, dans notre piètre quotidien, cette réflexion agacée en vaquant et écoutant la radio : qui se chargera de faire une collecte pour offrir des lunettes à notre impérator-homme-bon-à-tout, afin qu’on ne l’entende plus dire « je ne vois pas… »
Et toujours en divaguant, photos de mon trajet de vendredi matin