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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juin 24, 2007

Après le déjeuner qui fut agréable, si ce n’est que j’ai trop mangé ; même si le garçon qui pourtant commence à me connaître et les autres prétendaient le contraire, et pendant qu’oncle et tante reprenaient la route, j’en ai profité pour aller voir enfin l’exposition Cy Twombly.
Les grandes toiles, réalisées cette année (photo provenant du site de la collection), avec leurs harmonies de couleurs froides ou chaudes, les traces du geste et les légères coulures emplissent les yeux mais dans les salles qui les présentent au rez-de-chaussée, en entrant, j’aime surtout celles des années 1990 et les brouillards de leurs blancs et roses (bon ce n’est pas ça, mais pour moi ce fut ça).
Dans l’aile, après l’escalier grandes surfaces banches ou bleu mouvementé et taches en mouvement, vers 1977 – les gribouillis des années 60, et les traits épais et dynamiques dans leur tremblottement vers 98. Toujours le jeu des surfaces vierges ou blanches et de ces tracés.
(mais la photo ci-dessous elle a été prise dans l’une des premières salles en entrant)

Un long manuscrit de Roland Barthes pour une exposition Tombly de 1975 dont ce petit passage que j’ai noté sur mon agenda (trop, beaucoup trop petit pour cet usage) : …« Il existe une forme si l’on peut dire sublime du tracé parce que dépourvue de toute griffure, de toute lésion, l’instrument traceur (pinceau, crayon) descend sur la feuille »… la griffure et la lésion ajoutées en marge.
Au bas des escaliers, dans la salle vue, derrière ses fenêtres en arcade, à l’arrivée en traversant la cour, le plaisir plus immédiat des masses de couleur charmeuses et les objets sculptures.
Le soleil régnait sur la rue Joseph Vernet, une petite plante humble m’a séduite et j’ai continué avec elle, saluant au passage les lions de Calvet avant de retrouver ma fraicheur, un verre d’eau vaguement teintée de sirop et un long sieston.

12 commentaires:

Alcib a dit…

Je crois que j'aimerais certaines de ces oeuvres. J'aimerais bien aussi voir les manuscrits de Roland Barthes.

Vos vieilles pierres me font toujours rêver. J'en pârlais aujourd'hui avec un ami de Montréal ; il me disait que l'an prochain, il serait temps pour moi de voir le Sud de la France : je crois qu'il a raison ;o)
Lui-même y va assez régulièrement depuis quelques années.

Muse a dit…

Tu me permets de la découvrir car voilà bien une artiste que je ne connaissais pas. Maintenant qu'elle serait ma réaction en voyant ses dessins ou ses peintures? On ne peut juger que sur quelques oeuvres.

Brigetoun a dit…

c'est un artiste, américain et très souvent européen

Anonyme a dit…

Il faut voir pour juger, peut être oui, peut être non!!!

Bisous
Françoise

marie.l a dit…

artiste que je ne connais pas non plus, mais j'irai voir son site... quand je disais tout mon plaisir de découvrir encore et toujours :))
Bon dimanche Brig, le mien sera familial comme l'a été ton samedi !

tanette a dit…

Un long sieston (je ne connaissais pas le mot mais il me plaît beaucoup) permet de récupérer d'une journée aussi bien remplie.

Anonyme a dit…

Magnifique, je reviens...

Anonyme a dit…

Ces que vous partagez avec nous donne le goùt d'aller voir ce qui se fait dans notre propre patelin.

Accent Grave

Anonyme a dit…

Ta peinture tu nous l'a déjà montrée et même je crois t'avoir dit que j'aimais bien, malgré qu'elle rappelle du papier peint, mémoire Gégé !

Brigetoun a dit…

que non Gérard l'harmonie des couleurs est très différente et donc la perception aussi quand tu passes d'une salle et d'un panneau à l'autre ou quand deux s'affrontent

Anonyme a dit…

Merci Brigetoun de cette balade artistique si joliment teintée de ton ressenti.

Moi... je te tague !! C'est un jeu qui me vient d'un jeune blogueur, les règles sont sur mon blog.

Ravi, malgré des lectures intermittentes, de toujours pouvoir te rencontrer sur la blogosphère.

Oliv'

Anonyme a dit…

Pardon, Brigetoun, je m'incline et suis confus !