Arrivée dans mon bureau de vote, et ce qui était en face de moi pour une pose cigarette la face au soleil.

Pas la foule, et j’ai eu une permission de trois heures dans l’après-midi, mais est-ce d'avoir brisé ma solitude, j'étais crevée le soir.

Des plaisanteries, des échanges presqu’amicaux et la recherche de gouts communs, mais qui connaît le rap africain connaît peu la kora et les tambours, ou la flute, et vice versa. Tout de même terrain d’entente sur les cassettes que l’on peut trouver à Barbès ou Château-Rouge (bon, pour être franche, ma science se borne à des observations en passant par là, et à la rumeur).
Et quand cela devenait intéressant un paquet d’électeurs se pointait, ce qui, bien sûr, était plus important.

Et au final il n’y eu pas de miracle. Il faut dire qu’il aurait dû être d’une taille proprement extraordinaire (normal pour un miracle ?) mais il semble que nous aurons un nouveau vote. Ambiance mi fête forcée, mi abattement au bureau de campagne. Je suis partie pour traverser une ville quasi déserte