J’ai oublié, lundi, le vernissage de l’exposition Cy Twombly à la collection Lambert, ne sais comment, et ne m’en suis souvenu que mercredi matin.
La pluie et ma carcasse m’ont incité à attendre, et puis il y avait un chat, moyennement intéressant sur le site de la Provence avec Marie-José Roig et Michèle Fournier-Armand. Les questions : plan de protection contre les inondations (levées de boucliers dans la région), circulation routière, défense du petit commerce en centre ville appelaient des réponses relativement consensuelles (un peu moins sur la vente des logements HLM : je trouve que la nécessité de loger en priorité ceux qui ne peuvent accéder à la propriété n’a pas été assez affirmée, même si la vente à des sociétés privées comme l’aurait fait la ville dans le passé est, elle, franchement à proscrire).
La pluie et ma carcasse m’ont incité à attendre, et puis il y avait un chat, moyennement intéressant sur le site de la Provence avec Marie-José Roig et Michèle Fournier-Armand. Les questions : plan de protection contre les inondations (levées de boucliers dans la région), circulation routière, défense du petit commerce en centre ville appelaient des réponses relativement consensuelles (un peu moins sur la vente des logements HLM : je trouve que la nécessité de loger en priorité ceux qui ne peuvent accéder à la propriété n’a pas été assez affirmée, même si la vente à des sociétés privées comme l’aurait fait la ville dans le passé est, elle, franchement à proscrire).
Mais, c’était sûr, j’irais l’après-midi d’un pas léger, me délecter de ses traits, de la présentation des œuvres conçue par lui pour le noble cadre de l’hôtel et la belle distribution classique des pièces, constater qu’il y avait là une fraternité avec Hokusaï, ou simplement me délecter parce que j’ai bien aimé ce que j’ai vu de son œuvre passée, et, en passant, je saluerais ce qui reste de cette fenêtre vitrine qui m’apportait des rêves usés, en attendant qu’un commerce ou une autre activité brillante en prenne possession. Elle est de nouveau habitée, mais si mélancoliquement, fragilement, sauvée d’une petite poésie fade et poussiéreuse par les seules volontés des regardants et je pense de celui ou celle qui l’a installée avec une fausse désinvolture.
En fait ce fut :bâillement, frissons et un peu de veulerie. Et, de nouveau, je me demande s’il vaut la peine de passer du rêve, devant le programme du festival, à l’achat de billets, et comment je vais assumer une et j’espère deux journées dans un bureau de vote. Ma que, je sais bien, pourtant, que, comme toujours, cela sera possible, peu ou prou. Comme pour mes plantes en déliquescence, un plaisir de vie, même de traviole, me revient toujours
7 commentaires:
un plaisir de vie... comme c'est bien dit et comme c'est utile pour justement la "sur"vie.
Bonne journée tout à l'heure Brig, pour l'instant la nuit ne vient que de commencer !
plaisir de découvrir à travers ton billet Hokusaï...et une philosophie qu'il serait temps que je m'applique.
Que ta journée t'apporte donc d'autres plaisirs. Je repars en Lozère bientôt, donc absente, mais je viendrai reprendre mes lectures là où je les ai laissées.
Je retiens cette peinture avec plaisir, même si çà fait papier peint
J'ai ri en lisant ton commentaire chez moi aujourdhui. J'aime bien les "plantes Brigittement modifiées" en tous cas si ce sont les tiennes derrière cette grilles bleue, elles ne sont pas si mal. J'aime beaucoup cette photo.
Mon Amie,
pourquoi en cemoment tes notes finissent elles en auto-critiqe ? tu es injuste envers toi !
10 % de ta culture, j'en serais heureux...
Va au festival te faire plaisir !
Olivier un Ami
"un plaisir de vie, même de traviole, me revient toujours"
joliment dit!
après quelques jours de turbulences et de morosité, je ressens exactement la même chose.
le plaisir de vie revient, demain ça ira!
a domani
Perdre son temps avec Marie-José Roig ? Quelle drôle d'idée...
Je suis très peu présent en ce moment, Brigetoun, mais je suis toujours heureux de te retrouver !
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