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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 13, 2007

J’avais aimé le début de « la théorie des nuages » de Stéphane Audeguy
« Vers les cinq heures du soir, tous les enfants sont tristes ; ils commencent à comprendre ce qu’est le temps. Le jour décline un peu. Il va falloir rentrer pourtant, être sage, et mentir.. »
Et puis il est question d’Akira Kumo, couturier célèbre, retiré, de sa cour, de sa collection de textes concernant les nuages et de sa nouvelle secrétaire Virginie Latour
»elle n’a bien évidemment, de toute sa vie, jamais pensé aux nuages. D’une façon plus générale, comme tout le monde, elle n’a presque jamais pensé ; ou alors juste un peu, en classe terminale, le vendredi matin, à seule fin de rédiger des dissertations de philosophie… »
Et plus j’avance dans le roman, en alternant avec des petites plongées dans la correspondance de Sand, sans rapport, plus j’y suis bien et je me délecte de ce ton, des aventures passées et en cours d’Akiro, avec même une quasi histoire d’espionnage, des souvenirs d’Hiroshima, un peu d’érotisme tout joli et ironique, un peu de science, un peu de philosophie, discrète, et les récits de la vie des savants qui se sont passionnés pour les nuages, comme Abercrombie parti photographier le monde et échoué dans la jungle de Bornéo ; « par une habitude de politesse, il dissimule sa déception de touriste, mais il trouve décidément que la jungle est affreusement maussade, tout en reconnaissant qu’elle ressemble aux descriptions des voyageurs… »
Avec ma mauvaise habitude, pour des raisons financières et par confort de lecture, j’ai attendu l’édition de poche, qui est assez vite arrivée (Folio) et je suis toute contente de m’être souvenue de ces premières pages.
Pour rester dans les nuages, il y en avait un joli au dessus de ce balcon que je salue des yeux en passant sous lui, parce que j’aime bien son côté absurde.

9 commentaires:

tanette a dit…

Vers les cinq heures souvent les bébés pleuraient, ma belle-mère l'appelait "l'heure pleureuse", sûrement le déclin du jour y est pour quelque chose..

marie.l a dit…

je me plais à les regarder lorsqu'ils se détachent dans un ciel bleu, petite déjà j'essayais de leur inventer une histoire. Ceux d'aujourd'hui s'agglutinent et ne forment qu'une masse grise et uniforme, je les préfère blancs et porteurs de rêves. Bonne journée Brig

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

encore une problème de taille, pour mes pauvres yeux avec lunettes pourtant pour lire! quand j'augmente, le side bar entre dans le texte, dommage;

merci pour toutes tes commentaires! ça compte!

Anonyme a dit…

Comment çà absurde un nuage, tu as vu sur ta photo un appartement à vendre....pour voir l'absurdité de plus près.....hé hé !

Anonyme a dit…

Moi j'aime bien le blacon à la "Mon Oncle"...

micheline a dit…

tous ces nuages pour l'évasion , ton imagination si fertile et ces arbres...- les miens aussi, loin de notre petite caissière de super marché!!!que tu salues aussi j'imagine???

Anonyme a dit…

Dans l'écriture tu as un style bien travaillé, net et tu débordes de fantaisie dans les idées. J'aime ce contraste. A demain.

Anonyme a dit…

La jungle de Bornéo: c'est quand même un merveilleux endroit non ? En ce qui me concerne, j'en serai ravi d'y être échoué.

Aujourd'hui à Genève il a fait beau et chaud. Bonne nuit.

Muse a dit…

les nuages ce soir étaient tout éfilochés...il me plait beaucoup de les regarder et de m'imaginer les prendre comme on le ferait avec un tapis persan...