Ne lisez pas – allez voter - pour éviter un pouvoir monolithique ou pour « permettre au Président de faire ses réformes » au choix.
J’ai fait cuire une gamelle de coquillettes (horreur mais plus faciles à manger) pris une fourchette à huitres pour la miniaturisation, mis du doliprane dans mon sac et je vais aux premières heures grimper la rue Saint Etienne, en expliquant à ma carcasse qu’elle est priée de se tenir tranquille toute la journée.
Samedi était le jour des avignonnais pour les réservations au futur Festival et, sans compter l’attente, j’ai occupé deux filles pour moi toute seule pendant une heure vingt (avec un bog tout de même, moi et les machines !) – me suis payé du rêve, ces billets serviront-ils ?
Alors passez votre chemin, cela va être très long et sans sel, mais je révise et vérifie, manière de donner à cela un début de réalité (avec des photos récupérées sur le site du Festival et un peu titillées soit, un bout du mur du palais - l’un des deux merveilleux platanes musicologues du cloitre des Célestins, - un souvenir de spectacle aux Carmes et la chapelle de Saint Joseph ou le froid christianisme du 19ème)
Nous disonsJ’ai fait cuire une gamelle de coquillettes (horreur mais plus faciles à manger) pris une fourchette à huitres pour la miniaturisation, mis du doliprane dans mon sac et je vais aux premières heures grimper la rue Saint Etienne, en expliquant à ma carcasse qu’elle est priée de se tenir tranquille toute la journée.
Samedi était le jour des avignonnais pour les réservations au futur Festival et, sans compter l’attente, j’ai occupé deux filles pour moi toute seule pendant une heure vingt (avec un bog tout de même, moi et les machines !) – me suis payé du rêve, ces billets serviront-ils ?
Alors passez votre chemin, cela va être très long et sans sel, mais je révise et vérifie, manière de donner à cela un début de réalité (avec des photos récupérées sur le site du Festival et un peu titillées soit, un bout du mur du palais - l’un des deux merveilleux platanes musicologues du cloitre des Célestins, - un souvenir de spectacle aux Carmes et la chapelle de Saint Joseph ou le froid christianisme du 19ème)
Cour d’honneur :
« l’acte inconnu » de et par Novarina, avec toute une troupe et Christian Paccoud « voyage à la source de notre langue mangée par des acteur boulimiques et généreux qui, avec leurs corps, font danser les mots » oui da ça ne se refuse pas – le 10
« quartett » de Müller avec Moreau et Sami Frey – pas pu, il faudra retirer les billets gratuits le 9 et la file des candidats me dissuade d’avance. J’en resterai au souvenir de la créatrice de passage, il y a des années, à Bobigny et au regret de ne pas avoir vu celui de Bob Wilson.
« feuillets d’Hypnos » monté par Frédéric Fisbach, avec une petite curiosité craintive comme lorsqu’on aime un texte, et sur ce que sera ce dispositif conçu comme un lieu d’habitation – le 16
« le roi Lear » par Jean François Sivadier parce que bien sûr j’aime énormément la pièce, et parce que j’ai aimé les spectacles de Sivadier et de sa troupe que j’ai vus – j’aime beaucoup collectionner diverses interprétations d’une grande pièce, et là ce devrait être dynamisme et respect – le 21
Cour du lycée Saint Joseph
J’ai oublié « Nord » de Céline par la Volksbühne et je m’en veuxn pas tant pour l’auteur que pour le travail de Castorf. Même si je fais le petit voyage que je ne ferai pas il reste possible le 6, pour l’ouverture. Essayer mardi ?
Il n’y avait plus de place pour la soirée avec Pierre Henry
« Angels in America » de Tony Kushner par Warlikowski – j’avoue ma totale ignorance, et j’ai un peu peur des poncifs autour de l’amour et du sida – mais un désir de voir, une confiance à priori, alors oui, le 17
Cloitre des carmes
Toujours pour le lieu, volontiers cette année, parce que
« Bleue, Saignante, A point, Carbonisée » de Rodrigo Garcia, soit rejet total, soit emballement , on verra, le 12
« Richard III » de Peter Vehelst par Ludovic Lagarde, au moins curiosité espérante, le 18
Cloitre des célestins
Comme pour les Carmes, en plus fervent, pour le lieu et des souvenirs
Mais je vais faire un aveu disqualifiant, je suis allergique à Claudel, même à « l’Echange »
Alors, ce sera « approche de l’idée de… » encore de Rodrigo Garcia – «avec des matériaux élémentaires, du lait, de l’eau et de la terre, ils accomplissent des actions simples qui… s’approchent du rituel » - le 23
Eglise des célestins
Où en est la restauration intérieure, j’espère en panne, parce que telle que je l’ai vu la dernière fois c’est un cadre choisi pour Castelucci à une heure du matin, le 15
Théâtre municipal
J’en transpire d’avance mais « les paravents » de Genet par Fisbach avec le théâtre de marionnettes Youkiza ; oui, le 6 à 17 heures
Et « Méfisto for ever » de Tom Lanoye par Guy Cassiers : oh oui, en souvenir de « rouge décanté » et parce qu’à l’origine c’est le Méfisto de Klaus Mann, le 19
Chateaublanc
Je sais d’avance que je ne ferai pas le trajet alors non, avec un très grand regret pour « les éphémères » du Théâtre du soleil
Gymnase Aubanel
Même chose – tant pis
Benoit XII – laide, avec généralement de bons spectacles
« la jeune fille à la bombe » de Christophe Fiat , lui sa presque poésie, une chanteuse lyrique, deux danseurs et une vidéaste – envie, malgré un thème qui semble un peu péniblement quotidien et contemporain – le 14
« Génèse n°2 » d’Antonia Velikanova et Ivan Viripaev par Galin Stoev , parce que je suis toujours curieuse (avec de très bons souvenirs ) du théâtre d’Europe centrale et des Balkans (Bulgarie en l’occurrence). Je lis à propos du texte « aux limites de la langue et de la narration, là où dialogue et discussion sont chargés d’un sens profondément politique » et un point d’interrogation s’installe au dessus de mes cheveux, le 23
« Claire » de Char par Alexis Forestier, oui bien sûr, le 28
Pénitents blancs intimisme
« rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine » d’Eléonore Weber – beau programme ! « ton bonheur menacé, une sale bête qui se met à grimper sur ton torse, sur ta chemise bleue, et ta face réjouie, tenace au dessus », le 14
« 36 avenue Georges Mandel » de Raimund Hoghe, voir sa danse performance sur la voix de Callas, malgré mon léger agacement devant l’emballement de ce culte post-mortem, le 20
Gymnase du Lycée Mistral
« Dinozord » de Faustin Linekula – danse contemporaine, Afrique (en l’occurrence Kisangani) j’en ai de beaux souvenirs – une grande curiosité aussi, le 12
« Hippolyte » de Robert Garnier (oh oui ! le théâtre baroque) par Cantarella, bien entouré de surcroit, sans hésitation en espérant que je tiendrai le coup, le lieu m’ayant rejeté deux fois un peu avant la fin de beaux spectacles, le 22
Jardin de la rue de Mons – doux et plaisant
« attitude clando » de Dieudonné Niangouna - bien sûr si l’errance, l’émigration, la clandestinité m’importent, cela ne suffit pas à faire un spectacle mais avec « une langue originale, inventive, subversive, chaotique » dans la bouche d’ »un homme libre », ce peut être, le 13 (dépaysement, avec les arbres au creux de la nuit, pour mon anniversaire)
Et des lectures de jeunes auteurs en Afrique le matin où je tâcherai d’aller.
« la jeune fille à la bombe » de Christophe Fiat , lui sa presque poésie, une chanteuse lyrique, deux danseurs et une vidéaste – envie, malgré un thème qui semble un peu péniblement quotidien et contemporain – le 14
« Génèse n°2 » d’Antonia Velikanova et Ivan Viripaev par Galin Stoev , parce que je suis toujours curieuse (avec de très bons souvenirs ) du théâtre d’Europe centrale et des Balkans (Bulgarie en l’occurrence). Je lis à propos du texte « aux limites de la langue et de la narration, là où dialogue et discussion sont chargés d’un sens profondément politique » et un point d’interrogation s’installe au dessus de mes cheveux, le 23
« Claire » de Char par Alexis Forestier, oui bien sûr, le 28
Pénitents blancs intimisme
« rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine » d’Eléonore Weber – beau programme ! « ton bonheur menacé, une sale bête qui se met à grimper sur ton torse, sur ta chemise bleue, et ta face réjouie, tenace au dessus », le 14
« 36 avenue Georges Mandel » de Raimund Hoghe, voir sa danse performance sur la voix de Callas, malgré mon léger agacement devant l’emballement de ce culte post-mortem, le 20
Gymnase du Lycée Mistral
« Dinozord » de Faustin Linekula – danse contemporaine, Afrique (en l’occurrence Kisangani) j’en ai de beaux souvenirs – une grande curiosité aussi, le 12
« Hippolyte » de Robert Garnier (oh oui ! le théâtre baroque) par Cantarella, bien entouré de surcroit, sans hésitation en espérant que je tiendrai le coup, le lieu m’ayant rejeté deux fois un peu avant la fin de beaux spectacles, le 22
Jardin de la rue de Mons – doux et plaisant
« attitude clando » de Dieudonné Niangouna - bien sûr si l’errance, l’émigration, la clandestinité m’importent, cela ne suffit pas à faire un spectacle mais avec « une langue originale, inventive, subversive, chaotique » dans la bouche d’ »un homme libre », ce peut être, le 13 (dépaysement, avec les arbres au creux de la nuit, pour mon anniversaire)
Et des lectures de jeunes auteurs en Afrique le matin où je tâcherai d’aller.
Salle de Champfleury
Ma carcasse refuse et j’en suis bien marrie. « le silence des communistes » par Jean Pierre Vincent, prolongement d’une vie de spectatrice, j’étais partante
Salle Franchet au Lycée Saint Joseph connais pas
« Tsuna Yakata » par la troupe de marionnettes japonaises, le 17
Jardin de la vierge du lycée Saint Joseph – un joli arbre près d’une vierge très Lourdine
Deux programmes intitulés « Sujet à vif » l’un à 11 heures, l’autre à 18 heures, une formule que j’aime bien – les 16 et 24
Gymnase de lycée Saint Joseph
« incredibly incroyable » de et par Bertrand Bossard – le spectacle sur lequel le premier ordinateur est resté longtemps bloqué.
Restent les lectures, les conférences, et les je ne sais combien de centaines de spectacle « off ». Pour une bonne femme qui n’arrive ces temps ci à sortir qu’un jour sur trois ou quatre, reste aussi à espérer que la grâce du théâtre et de la jeunesse tombe sur moi .
Ma carcasse refuse et j’en suis bien marrie. « le silence des communistes » par Jean Pierre Vincent, prolongement d’une vie de spectatrice, j’étais partante
Salle Franchet au Lycée Saint Joseph connais pas
« Tsuna Yakata » par la troupe de marionnettes japonaises, le 17
Jardin de la vierge du lycée Saint Joseph – un joli arbre près d’une vierge très Lourdine
Deux programmes intitulés « Sujet à vif » l’un à 11 heures, l’autre à 18 heures, une formule que j’aime bien – les 16 et 24
Gymnase de lycée Saint Joseph
« incredibly incroyable » de et par Bertrand Bossard – le spectacle sur lequel le premier ordinateur est resté longtemps bloqué.
Restent les lectures, les conférences, et les je ne sais combien de centaines de spectacle « off ». Pour une bonne femme qui n’arrive ces temps ci à sortir qu’un jour sur trois ou quatre, reste aussi à espérer que la grâce du théâtre et de la jeunesse tombe sur moi .
8 commentaires:
J'espère que ta carcasse a bien compris qu'elle devait se tenir tranquille, aujourd'hui jour d'élection, et les jours suivants... apparemment le programme est chargé. Bonne journée.
oh si j'ai lu, pour savoir ce que cette année encore je manquerai ! Je sais aussi que ton dimanche sera bien occupé et je souhaite que ta carcasse veuille bien tenir le coup ! A bientôt Brig !
Un bon dimanche Brigetoun
A+
quel beau programme!
moi aussi allergique à Claudel
espèrons que la "vague bleue" ne soit moins forte que prévu.
Hé bien moi je t'ai écouté, je n'ai pas lu, j'ai voté et signé en page d'accueil de mon blog !
je vote pour ta carcasse suffisamment sage pour permettre à ta main d'exprimer aussi l'inexprimable
Merci pour le programme ... cette année je me laisserai bien tenter par un saut au festival d'Avignon ...
et en plus de toute cette lecture j'attends avec impatience tes commentaires de chacun de ces spectacles; alors carcasse ménage toi en tattendant!
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