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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, juillet 29, 2007

Au cœur du trou de l’été
Carcasse en voie de restauration, pour l’aider à se mettre en marche, et pour faciliter au rythme de mes pas une tentative d’élaboration de budget pour déterminer ce qui ne m’est pas nécessaire, suis partie, pas bien loin, vers le Musée Vouland – souvenir vague d’avoir lu que l’exposition d’été était assez tentante.
Par des rues ensoleillées, pas encore fournaises, un peu avant 11 heures, et maintenant quasi vides.
Mais j’aurais pu vérifier, le musée est fermé le matin. Réfléchi à la suite, sans grande envie d’action dans le plaisir de l’ombre et l’odeur de cet arbre.

Et rentrée platement avec une petite dérive
Dans ma cour, en buvant un café, je sentais que l’espace était peuplé, et j’ai pris conscience d’un bruit ininterrompu, variant légèrement, comme une petite houle, et que cela devait être, par delà la rangée de maisons et le rempart, la circulation détournée de tous ceux qui se ruaient vers ma mer, pour leur plaisir mais aussi pour absorber ce qui reste de mes souvenirs d’enfant. A vrai dire, à part les lignes de crête de nos bébés montagnes, et le large, il n’y a plus grand-chose – des coups de cœur, quelquefois, au détour d’une route-chemin vers le Cap Brun.
Je feuillette, me disperse, et j’avais pris « rendez-vous d’amour… » de Sepulveda ayant vu son nom quelque part. Pendant que la chaleur s’intensifiait, je lisais : « il sait qu’il a une cassette du quartet de Thelonious Monk quelque part et il sait aussi que John Coltrane est au saxophone soprano, et qu’il y a si longtemps qu’il a écouté My favorite things pour la première fois que ce n’est pas la peine de faire appel aux calendriers du souvenir. »Je suis rentrée pour vérifier que, si j’ai un CD de Monk et Coltrane, My favorite things n’y figure pas. Je l’ai tout de même mis sur la chaine et suis ressortie lire la nouvelle, dans laquelle justement « il » ne peut entendre Monk, et je me suis retrouvée à l’état liquide. Volets fermés, j’écoutais et me suis endormie. C’était bien. Mais ça l’est aussi quand on écoute.

Puisqu’elles ne sont plus d’actualité une photo avec affiches qui dormait dans ma réserve.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

coucou Brigetoun, tes textes sont toujours aussi beaux...pour une fois, du fin fond de l'Inde, je dispose d'une super connexion rapide et tout et tout, j'en profite pour te faire une petite visite.
Namaste

Anonyme a dit…

Cool ta vie, insouciante, au gré de la musique et de l'inspiration. Je t'envie. Passe une douce nuit.