mon amie, ma presque semblable,
pas grande - je t’aime bien.
Ton maçon, mes parents, ont travaillé avec goût et discrétion, un beau travail soigné, joliment proportionné, plutôt harmonieux au départ
Et si les ans et l’abandon t’ont raclée, si je me suis chargée d’endommager leur œuvre,
résistantes sommes, demeurons.
Et j’aimerais que le jour où on s’intéressera à ta survie, ce soit avec le respect que tu mérites. Le jour où il faudra choisir ce que tu es : invite à l’entassement de richesses (mais il manque la poulie) – ouverture sur la chute (mais ils te barreront).
Et vendredi après midi, quand je suis allée jeter mes papiers, le ciel avait installé sa violence qui te dominait,
et la chaleur était un bloc solide mais tu restais discrète et forte, promesse de fraîcheur sombre.
et la chaleur était un bloc solide mais tu restais discrète et forte, promesse de fraîcheur sombre.
9 commentaires:
main verte toi aussi Brig, très verte même ;) j'aime beaucoup ta cour ! bon début de week end !
Moi aussi j'aime ta terrasse bien fleurie. Sur la gouttière, le lierre a l'air d'être peint, c'est une bonne idée c'est ton oeuvre ?
une fantaisie du peintre qui a refait l'appartement il y a quatre ou conq ans. Il y a les mêmes feuilles sur la porte du placard salle d'eau
Je dirais que tu as aussi la plume verte autant que la main, quelle aisance je t'admire.
vu ma facilité pour aider les plantes à devenir irréalistes, à muter ou dégénérer, pas sur que ce soit un compliment
Si la maison demeure Brig, c'est que le maçon était bon. Demeurera assurément...
ta cour est toujours aussi splendide!
oh la pauvre !
suis rentrée au bercail , te lisant et regardant, je pense à la référence d'un ouvrage récent (entendue ce matin; "fleurs d'ombre"): tout un programme!
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