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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juillet 03, 2007

Lundi pendant l’avant matin une nouvelle petite pluie qui m’a renvoyée sous ma couette et a navré les premières affiches posées dimanche.Mais quand je suis sortie vers 10 heures une compagnie déballait son matériel devant le restaurant qui va se muer en Théâtre de l’Oulle. En voyant mon appareil, une petite danse s’est esquissée. J’ai ri mais comme en suivant mon chemin j’étais trop loin on ne les voit guère et encore moins la pantomime qui a suivi le déclenchement. (enfin un peu mieux en cliquant) Un peu partout, encore très discrètement par rapport à la marée à venir, les premiers arrivés s’affichent et s’organisent pour les distributions de tract. Avignon s’ébroue, dans l’entre deux. Les départs de ceux qui n’aiment pas cette animation, ou doivent prendre leur vacance à ce moment ont commencé. Pour le moment la vie ordinaire prime encore dans notre centre. Une petite gaité. Une petite excitation pour moi, attente joyeuse, même si je crains fort de ne pas pouvoir tirer grand partie de toutes ces possibilités. (carcasse, aux ordres !)























Après le déjeuner, dos au mur de la cour, pendant que le soleil s’y attardait encore avant de descendre derrière les murs, je savourais sa caresse, un peu de musique non identifiée en provenance de ma chaine et l’idée que ma seconde fausse petite-fille venait de recevoir une mention très bien. Son calme affiché était justifié. Un bonheur total de ce qui peut l’attendre, quoique je n’y sois vraiment pour rien, nos relations se bornant, si je suis lucide, depuis sa sortie de l’enfance, à des sourires, des baisers d’arrivée et de départ et c’est à peu près tout.
Moi certainement sa tante la moins connue, un long trajet en RER, un autobus trop rare et le travail rendant rarissimes nos rencontres lorsque j’étais à Paris et l’inexistence d’une maison où la recevoir, comme ses autres tantes, empêchant une cohabitation informelle. Si elle l’a retenu, je lui aurais seulement appris ce qu’était une korê lorsqu’elle est entrée en adolescence et qu’il m’a sauté aux yeux qu’elle en était une, avec souvent la digne réserve des statues archaïques et la beauté pure et pleine du visage. Apte aussi à des foucades et rages apparemment exagérées dans lesquelles je retrouvais un écho affaibli des miennes à son âge. Douée toujours d’une capacité d’amour de belle force.
Elles sont souvent le souci de leurs parents, et toujours ma joie. Un faux-vrai rôle de la grand-mère que je ne serais pas, même si c’est une grand-mère virtuelle, auto-proclamée et lointaine.
Pardon, c’était vraiment l’axe souterrain de ma journée.(photo piquée sur http://www.insecula.com
)

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Expo d'affiches très colorées

Bisous, belles photos

Françoise

micheline a dit…

les petits tournants de fin d'année
réveillent nos souvenirs..et l'espoir que d'autres auront encore leurs chances..

Anonyme a dit…

j'aime ta photo 2 avec toutes ces affiches..déformation professionnelle

Anonyme a dit…

Au moins vous êtes surs de pas louper un spectacle ! bein la 2ème photo !
Merci pour ma nièce et pour ta fidélité !
Bises,
Olivier
PS : moi j'aimerai bcp une grand-mère comme toi !

Anonyme a dit…

Euh....ben moi ne savais pas ce qu'était une Korê. Le sais maintenant ! Merci Brigetoun.
Et puis les prémices du Festival nous annonce un bien beau mois de Juillet en ta compagnie. Je me souviens l'an dernier à la même époque. Déjà un an ! Waou, impressionnant !

Anonyme a dit…

La ville en émoi.
Et toi rassurée: félicitations à ta petite-fille.
Bon festival.

Anonyme a dit…

c'est vrai que cela doit çetre fou comme ambiance
fernando

Anonyme a dit…

Les grand-mere autoproclamées et lointaines sont les meilleures, les plus marquantes pour l'enfant qui deviendra grand...

Je comprends ton imatience concernant tous ce feu d'artifice de spactacles ! Quelle belle vite a l'honneur de t'héberger...

Julie Kertesz - me - moi - jk a dit…

C'est bientôt le festival à Avignon? Quelle chance que tu y habites! alors, tu nous invites? tu nous en parles de tes expériences? merveilleux : déjà en quelques mots, et on la voit se dessiner devant les yeux.

Quand faudrait-il passer pour en avoir un petit idée au moins? Cela doit changer la ville, l'animer fortement. Il y a trente ans, quand j'ai passé par le pont d'Avignon, c'était calme, vide, même l'ancien lieu des papes, il n'y avaient que nous et les murs.

L'imaginer en plein effervescence, et plus de place pour s'héberger non plus, me prend une effort.

Merci, de tes visites et commentaires si réguliers! cela compte beaucoup!