commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 29, 2007

Comment dit on « je ne sais quoi dire » en grec ?
Pauvres de vous, comment survivrez-vous ? Est il inévitable que les montagnes, collines et campagnes deviennent des déserts… avant l’installation de beaux villages de vacance ?
Pan, même si on a prétendu il y a longtemps déjà qu’il était mort, et les dernières dryades pleureront-ils leurs compagnons humains ? Les grands dieux n’ont-ils pas été gavés de libations ? Je vais faire une offrande de miel à mon bébé olivier.
Et j’y ajoute un petit lamento et un petit pansement de Yannis Ritsos
« Marcher, encore marcher, des pierres, des poutres, un arbre calciné.Il posa par terre sa lanterne ; le pain sur la buche.
… Il n’y a pas de terre là-haut L’herbe n’y pousse pas ….
»
et
« Ne pleure pas sur la Grèce,
Quand on croit qu’elle va fléchir,
Le couteau contre l’os et la corde au cou,
La voici de nouveau qui s’élance, impétueuse et sauvage, pour
harponner la bête avec le trident du soleil ».
Vrai ?
Photos prises sur le site du Soir http://www.lesoir.be/
et un grand merci à Marie.l

14 commentaires:

FalconHill a dit…

Super hommage... Rien à rajouter, sinon souffrir avec eux.

marie.l a dit…

tristesse et mélancolie sans rien ajouter d'autre sauf à reprendre les termes de falconhill et à apprécier encore le style que tu mets dans ta façon de nous le rapporter.
Bonne journée néanmoins Brig !

Anonyme a dit…

Merci pour eux brigetoun ta poésie, ton talent et ton humanisme me permet de mieux respirer. Alain

Anonyme a dit…

je ne sais quoi dire...
même dans ma langue...
je suis paumée ... et impuissante face à ces évènements...

Anonyme a dit…

Misère.
Pourvu qu'ils harponnent la bête avec le trident du soleil.
Kiki

Anonyme a dit…

Un drame ! une tragédie ! le feu je l'ai combattu. Le pire des ennemis !
Brig, tes pensées sont d'une grande âme.
Bises,
OLIVIER

tanette a dit…

Des images-témoins de l'atrocité que vit ce pays et ses habitants. Comment peut-on en arriver là ?

Anonyme a dit…

Comment en arrive-t-on là? En ne mettant pas une politique de sécurité civile européenne commune; en ayant laissé tuer "l'agriculture de subsistance" au nom de la PAC (même problématique pour le Portugal: des terres entretenues ne brûlent pas, ou fort peu); et en organisant la spéculation immobilière: à n'en pas douter, on va construire sur ces espaces libérés d'ici peu, et pas à moitié.

Anonyme a dit…

C'est scandaleux et tragique.
Et l'Europe aussi dans tout ça ? Est-elle en panne d'aide logistique ?

On n'est qu'à qq heures d'avion de l'Italie ou de la France pourtant...

Brigetoun a dit…

je crains que tu n'ais raison Benjamin pour la spéculation et les constructions futures.
Ajoutes y si j'ai bien lu une baisse de l'effort sur la protection et des crédits. Et au niveau local souvent un mauvais entretien.

Anonyme a dit…

La terre des oracles qui tremble, le pays des sibylles et de la pythie à feu et à cendres... Sans vouloir jouer les oiseaux de mauvais augures, je me dis que cela pourrait bien être de sombres présages pour le reste du monde...

Anonyme a dit…

Comme quoi le feu peut être source de chaleur et de joie quand il est maîtrisé ou un effroyable drame quand on s'en sert comme une arme de façon criminelle.

Gwen Coelho a dit…

Ce n'est pas qu'une catastrophe ce qui se passe là mais ussi une honte !

Le Portugal a connu ça aussi ! Heureusement il y a eu une prise de concience et depuis deux ans (une des pires années d'incendies)des mesures de préventions ont été prises ! On voit la différence !

Je salut au passage cet excellent blog Bravo !

Bonne soirée

Alcib a dit…

J'avais vu ces images sur le site du journal belge Le Soir, sans vouloir les voir tellement elles me font mal.
Je suis aussi sans mot devant cette tragédie partiellement causée par des pyromanes et sans doute, hélas, par des spéculateurs et, du moins par abstention, par des politiques peu scrupuleux.