Le vent,
dans les terres sans eau de l'été, nous
quitte sur une lame,
ce qui subsiste du ciel.
En plusieurs fractures, la terre se précise. La terre
demeure stable dans le souffle qui nous
dénude.
Ici, dans le monde immobile et bleu, j'ai presque atteint
ce mur. Le fond du jour est encore devant nous. Le
fond embrasé de la terre. Le fond et la surface du front,
aplani par le même souffle,
ce froid.
Mais j’ai continué à considérer le nouvel aspirateur, le trouvant modérément laid mais un peu encombrant pour en faire un « objet d’art » ou élément de décoration. Me suis risquée à l’utiliser autrement. J’ai reçu de Saint Germain en Laye de très jolies photos qui resteront secrètes, mais je me risque à découper et exhiber un reflet plutôt flatté de la paumée (sur une autre elle est une sorcière bossue penchée sur son appareil), et vous n’aurez pas droit à la fort charmante personne, propriétaire du bras.
6 commentaires:
J'ai bien aimé ton texte sur le vent.
Au fait, comment va ton aspirateur? ah! ah!
Bonne journée et bisous de ta p'tite cousine du Québec. xoxox
Comme ton texte de Du Bouchet colle bien à notre mistral, retombé aujourd'hui...sympa ce reflet de Brig! douce journée Brig.
Je crois que tu dois entretenir des relations moins méfiantes avec cet aspirateur. On ne sait jamais...les fées habitent parfois les objets. Lui donner un petit nom gentil par exemple ? Bises.
Ariaga a raison. Philibert, voilà un joli nom d'aspirant aspirateur. Il faudrait aussi lui parler très gentiment (ne pas trop souffler en sa présence).
Kiki :-)
pourquoi pas ? Je pensais à Paspéllican mais d'abord ça n'existe pas et puis ce n'est pas très harmonieux, lui non plus d'ailleurs, ou Ruisseau à cause de sa couleur, tiens oui, tant pis pour Philibert
la poussière est aspirée et tu te dévoiles un peu, j'apprécie !
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