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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, octobre 11, 2007

En allant à Monoprix renouveler mon attirail d’écolière, j’ai eu la surprise de voir que le musée lapidaire se voile, avec coquetterie encore, se bornant à une grille et quelques légères écharpes flottantes, qui attirent l’œil, signalent la façade en la dérobant. Je suppose que dans les prochains jours cette pudeur va s’accentuer.
L’ancien palais de justice, lui, tout beau, tout récuré, tout aménagé, devenu conservatoire de musique et je crois danse etc… est en service. Velléité d’assister au concours de violon qui a dû commencer le 10. Je vais plutôt tenter de me remémorer les brides de grammaire italienne apprises l’année dernière, et d’apprendre tout ce que connaît le groupe dans lequel je me trouve propulsée cette année. Crâne rétif, volonté excessivement défaillante. A vrai dire je me moque un peu de parler italien, j’aimerais pouvoir le lire sans de trop grandes approximations. Je n’ai surtout pas assez de sérieux dans l’esprit et pas une très grande envie d’en avoir.
Un moment curieux en rentrant, lire le portrait d’une Brigetoun chez Félure http://fragilite.wordpress.com (je trouve l’écho entre nos pavillons délicieusement modeste, un peu tristounet, juste un peu – à part ça le jeune Monsieur écrit bien, plus facilement qu’il ne veut le dire je pense, il me touche souvent mais je suis bien la dernière personne à pouvoir commenter). Assez éloignée de la « frégate l’incomprise» en révolte permanente, toujours impliquée ou à la source de nos bagarres familiales (nous n’en manquons pas plus que toutes les familles, et elles se marient admirablement avec une solidarité instinctive et totale), qui a beaucoup rêvé en classe en regardant le Faron, jusqu’à son bac il y a très longtemps, et n’a guère appris depuis, après une brève récréation en archi, prise entre les problèmes de loyers et de plomberie, et ses évasions désordonnées dans des livres ou théâtres, etc... et a toujours été bien incapable de créer quoique ce soit. S’il y a un peu de vrai dans cette image c’est que la vieillesse est chose admirable.
Comme les conjugaisons italiennes dansaient devant mes yeux sans vouloir entrer dans mon crâne, un tour chez Angèle Paoli http://terresdefemmes.blogs.com : un beau poème d’elle, trop dur pour moi en ce jour et puis de Mireille Fargier-Caruso

Entendre

Les bruissements sous le silence
Histoire souterraine des racines
La vie cachée

Se souvenir
Des pleurs enfouis
La pluie venant frapper l'humus

Entrer dans le bois
Entrer en confidence
Un sourire écorché d'oubli (et je ne suis pas capable de reproduire la disposition des vers)

Et comme je n’ai plus trop de temps, entrepris de supprimer des noms de la liste du dossier « blogs » dans mes favoris, ce qui me tient lieu de liens, et puis j’arrête parce que faire disparaître d’un simple clic ce qui est derrière chacune de ces lignes me gêne trop, et parce qu’en le faisant je lis et j’en rajoute.

10 commentaires:

Rosie a dit…

Tu suis des cours d'italien? wow! tu m'épates, cette langue n'est pas facile à apprendre.

Encore une fois, j'ai bien aimé te suivre dans ta randonnée journalière.

Les photos sont très belles.

Bon jeudi et bisous de ta p'tite cousine du Québec. xoxoxo

Anonyme a dit…

bien brossé le portrait hé hé !!! bonne journée Brig !

Anonyme a dit…

Sans hésitation..tu le vaux bien !

OLIVIER a dit…

Amplement juste ton portrait ;)
Ton écriture séduit beaucoup ! moi, j'y suis tombé dedans et je savoure.
Bises,
Olivier

Anonyme a dit…

ou quand le musée lapidaire se fait Beaubourg...

Brigetoun a dit…

je ne parlais pas de Félure pour avoir des compliments. Juste pour dire que je ne suis pas douée pour le bonheur, que je suis capable de colères violentes, et que je ne serais jamais un auteur mais une lectrice par vocation
si j'apparais autrement, tant mieux ma foi

Anonyme a dit…

Ton poème me fait penser à ça:

"« Le silence est comme un chiffon humide : il ôte la poussière sans qu’il la fasse voler »de P.Quignard

FalconHill a dit…

C'est pas beau les échaffaudages...

Magnifique blog que tu nous présentes. C'est toujours sympa de venir ici.

Bonne journée

Anonyme a dit…

Bonjour Brigetoun,
ce poème me touche spécialement :
"Se souvenir
Des pleurs enfouis
La pluie venant frapper l'humus"
Parmi tant d'autres choses"..

Anonyme a dit…

Heureuse que vous ayez aimé ce poème que Mireille F-G venait tout juste de me faire parvenir.
Savez-vous qu'aujourd'hui, vous pouvez aussi me lire ici ?
=> http://lezzone.over-blog.com/article-13136967.html
C'est moins triste...

Amicizia,

Anghjula