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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, octobre 28, 2007

Matinée frissonnante un peu et paresseuse beaucoup, et promenade blog – des petites pépites au fil de la vie, en fuyant lâchement, ou sagement ce qui est inefficace est futile et il nous reste notre petit champ d’action personnel même s’il finit par se réduire à un effort de lucidité, les péripéties de la création d’un pays, d’un parti, d’un nouvel homme qui me révulsent :
Pour la justesse de la notation sur le tiers livre http://www.tiers-livre.net dans « intérieur librairie Géronimo » « J’aime bien cette période de l’année, de fin octobre à mi-décembre (avant la pollution des éclairages de Noël), quand la fin du jour vient plus tôt que la fin des activités, réveille au contraire la ville et exhibe tous ses intérieurs marchands.. » et bien sûr il s’agit là de livres, mais cela me rappelle mon coté voyeur ou, plus gentiment, le réconfort de cette vie que l’on sent autour de soi pendant que l’on chemine, épaules rentrées. Pour le principe, sur http://lmsi.net à propos de « La décadence sécuritaire », un livre de Gilles Sainati et Ulrich Schalchli : « Assurer la sécurité des personnes et des biens, prévenir et réprimer les actes de délinquance sont des charges qui incombent à tout État, quelle qu’en soit la forme politique. En république, en monarchie et même peut-être en dictature, il est interdit de tuer son voisin ou de soustraire un bien appartenant à autrui. Ce qui distingue les démocraties des autres régimes, c’est que l’action répressive de l’État est conditionnée par le respect des libertés individuelles…. »
Petit vol dans un billet du bloc note de désordres (il y en avait un formidable il y a quelque temps sur la coupe du monde du rugby), pour l’avoir souvent vécu avant des tâches dérisoires finalement : « Curieux tout de même que toute la semaine j'ai attendu avec impatience la fin de la semaine pour retourner au travail et en découdre, conscient que ce qui me souciait prospectivement perdrait de son épaisseur à mesure que je progresserai dans les différentes étapes de préparation de cette opération, l'action guérit si souvent du soucis, mais c'est cependant tout un mouvement que de s'y mettre. »
Et des photos de la semaine, sous des cieux changeants, pour le besoin de s’extirper de son corps, de la morosité ou absence de pensée, des pieds et du ventre, et se hisser sans savoir vers quoi ni pour quoi, pour ce mouvement vers une liberté. Fuser ou s’y essayer, malgré la rouille des ans, les avaries, le poids d’une connaissance même faible, en trouvant son élan dans cette multitude de vies, animales ou non, qui nous entoure, qui nous soutient, et par cet élan s’en détacher. Boudiou ! la vague aspiration qui m’était venue, joyeusement et vaguement, m’a grisée, et le reste de la journée fut de vertiges et d’incapacité totale, tous projets même prosaïques comme le pharmacien, la poursuite de l’exhumation du vestiaire d’hiver, les verbes italiens, d’inutiles, sauf pour moi, billets pour « autour », ou des impulsions vers des livres pour y retrouver des idées ou des phrases qui flottaient et divaguaient dans mon esprit, remisés dans un non-être. Ce sera pour aujourd’hui, sauf le pharmacien bien entendu. Et un thé, dans le soir tombant, a suffisamment nettoyé Brigetoun pour qu’elle se lance sur ses vitres. Il est vraisemblable que le jour revenu soulignera qu’elles en ont plutôt souffert.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

j'ai exhumé mon manteau d'hiver, il était temps, même s'il a été suppléé jusqu'à présent par une veste chaude qui ne couvre pas l'autre moitié du moi qui pourtant le souhaite, mais pressing oblige ! il a fallu néanmoins que j'aille voir le pharmacien, heureusement le vent s'était calmé... Tes vitres Brig te sont reconnaissantes quel que soit le résultat hi hi ... Bon dimanche

Alcib a dit…

Marie.l a eu la même idée que moi : je suis persuadé que les vitres, comme les êtres humains, apprécient les témoignages d'affection, même s'ils sont parfois maladroits.

Anonyme a dit…

"Ce qui distingue les démocraties des autres régimes, c’est que l’action répressive de l’État est conditionnée par le respect des libertés individuelles…. »"

à faire circuler, peut être que tout le monde dans le gouvernement tout le monde ne le sait pas...

Anonyme a dit…

Je viens me détendre dans le flot infini de tes si jolis mots. Bonne fin de journée de dimanche. Amitiés.

Muse a dit…

Je viens de rattraper mon retard bien involontaire; dès longues journées de boulot me voient au lit de bonne heure et loin de l'ordi. Dire que je n'ai même plus le temps de m'occuper ds miennes de vitres...je vois les traces de pattes de chats...

Anonyme a dit…

Que j'aimerais avoir des vagues d'inspiration comme toi..non pas pour faire les vitres !