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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, octobre 06, 2007

Notule du matin, en réaction à des lectures - Statut de paumée : traces laissées, mais en ce cas forcément mensongères, même en dehors de tout plaidoyer, maquillage, petites vanités, puisque devant être lues, par tous et parfois par ces étrangers proches avec lesquels nous avons vécu, que nous aimons. La franchise ne serait possible que dans un anonymat total, ou pour soi, sur un cahier, si j’avais été un jour assez ordonnée pour cela, ce dont je suis bien incapable, raison pour laquelle je n’ai jamais tenu de journal, jamais rien noté que sur ces pages blanches qui sont à la fin des livres. Et perplexité en retrouvant ces mots quasi illisibles, ais-je pensé et senti cela ? peut-être, surement, mais ce n’était qu’une bulle ou un éclair de lucidité qui, de n’être pas poursuivi, maintenu, s’est perdu dans le vide et le mouvement. Nous ne pouvons laisser de traces, que celles que les autres traceront pour meubler, un temps, le petit emplacement que nous avons occupé.
Hier soir, suis allée à l’opéra entendre de la musique américano-europe-centrale :
« on the town » « three dances épisodes » de Bernstein – « solitude » d’Ellington – « rapsody in blue » de Gershwin et la “symphonie du Nouveau Monde” de Dvorak – avec Vahan Mardirossian au piano, pour le 25ème anniversaire de l’orchestre et les débuts de son nouveau chef Jonathan Schiffman (jeune, charmant, dirige bien, n’a pas les mêmes gouts que moi)
J’ai pu avoir mon strapontin aimé quand je suis en période économe, au bout du 2ème balcon, au dessus de l’orchestre.
Plaisir de Bernstein. Beaux sons, chauds et stridents à souhait. Les vents étaient très heureux et moi avec eux.
Pour Ellington, vengeance des cordes et douceur recueillie, un peu trop à mon gout, mais la guimauve a été évitée.Ce qu’il y a de bien avec la Rapsody in blue c’est qu’on peu se la chanter intérieurement, et avec plaisir. (j’étais légèrement plus syncopée). Le pianiste a déchainé l’enthousiasme du public. J’étais moins emballée au début, je me suis mise à l’aimer dans les passages en solo, et la mayonnaise a pris peu à peu puis totalement avec l’orchestre. Mais après des échanges gentils avec la salle il a donné en bis la danse du feu de Falla, que, désolée, je n’aime pas du tout, puis une petite resucée de Gershwin.
Comme je n’ai pas grand goût pour la Symphonie du Nouveau Monde (j’attends toujours le film) j’hésitais à rentrer dans la salle après l’entracte. L’ai fait, avec raison car l’orchestre était à son mieux, et il y a les petits rayons quand la flûte, le hautbois ou une clarinette s’imposent après de longues phrases de violon. Mais j’ai vraiment peu d’attirance pour cette musique et après un premier bis avec des danses slaves, je me suis sauvée avant le suivant. Bien, très, réellement, mais j’aimerais que l’orchestre et le chef se prennent de passion pour Haydn ou Dallapicola ou Nono.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour Brigitte je passe en coup de vent, pour te dire que je t'ai envoyé hier par mail la photo du tatouage que tu n'arrives pas à ouvrir, d'ailleurs je m'étonnais que tu ne répondes pas, rien n'est perdu ....
Gérard.

tanette a dit…

Contente de t'apporter un "petit quelque chose" avec mes photos, je te souhaite une bonne soirée.

Anonyme a dit…

Un petit coucou en ce dimanche ensoleillé ou mon pc est décidé à me laisser poster des commentaires, ou Yaniss est chez ses grands parents et ou chéri dort encore....quel calme pour flaner sur internet !! :-)

Anonyme a dit…

Ça y est, j'ai la musique dans les oreilles, quelle magnifique description